LE DEUXIÈME LIVRE DE SAMUEL.

Cette deuxième partie aurait pu être appelée le livre de David. Ayant, dans le livre de présentation, considéré son onction, son courage singulier et sa merveilleuse conservation pendant qu'il était candidat au trône ; nous contemplons ici sa sagesse, sa valeur et une constellation des plus hautes vertus qui peuvent orner la nature humaine, ou distinguer la personne sacrée d'un roi. La gloire et le bonheur auxquels il a élevé son pays correspondaient à sa valeur personnelle.

Il est en effet accusé de cruauté envers ses ennemis ; mais ses punitions étaient des représailles légales, comme la coupe du pouce droit et de l'orteil droit d'Adoni-Bezek, qui avait mutilé de la manière la plus inhumaine soixante-dix rois de cette manière. Ou si l'on considère le cas lamentable d'Urie, il fit tout ce qu'un homme ou un prince pouvait faire pour réparer sa faute. Il publia un psaume pénitentiaire pour son pays ; il épousa la femme et fit de son fils le roi d'Israël.

Il serait donc sage chez les méchants de le dépasser dans les fruits de la repentance, avant qu'ils ne s'abritent présomptueux sous son caractère. Des vertus et des actions héroïques, conservées dans cet ancien récit, qui comprend une période d'environ quarante ans, l'esprit perspicace trouvera une vaste source d'instruction agréable et douloureuse. Un supplément à ce livre est donné dans le vingt-huitième chapitre du premier livre des Chroniques.

Continue après la publicité