Saül lui a choisi trois mille hommes d'Israël.

Agression sur le camp du mal

L'application spirituelle de cet incident nous enseigne que chaque homme dans l'Église est un soldat agissant sous la direction divine, ou la direction humaine divinement désignée, et que le devoir solennel et immuable de la grande armée est de faire des agressions quotidiennes contre tout le camp du mal. . L'existence même de ce camp doit être considérée comme un défi. Il n'y a pas besoin d'attendre un défi formel ; l'armée chrétienne est fondée à considérer l'existence de toute forme ou couleur de mal comme un appel à l'assaut immédiat.

Nous luttons non contre les hommes, mais contre leurs corruptions. Nous ne tuons pas nos frères hommes, nous cherchons par des instruments divins à tuer les maux qui ont avili leur virilité. Il doit y avoir la guerre dans le monde jusqu'à ce que tout mal en soit chassé. Le carnage physique est incompatible avec l'Esprit du Christ, et doit donc toujours être considéré avec horreur et détestation inexprimable ; mais la grande guerre spirituelle ne doit jamais cesser jusqu'à ce que le dernier point noir de la méchanceté soit ôté de la belle robe de la création morale.

A en juger par ce que l'on voit dans l'esprit et l'action des chrétiens de nom, qui pourrait à juste titre les considérer comme des hommes d'une intrépidité et d'une détermination invincible ? Quel tremblement, quelle hésitation, quelles fantaisies cauchemardesques, quels bruits fantomatiques dans la nuit, quels spectres sans nom se sont réunis pour faire peur à l'Église ! Quel génie l'Église a pour faire peur ! Comme l'Église a peur du sensationnalisme, d'offenser les faibles, d'agacer les sensibles, de déranger les endormis ! Quoi d'étonnant si, au milieu de toutes ces hésitations indignes, la guerre allait à l'encontre de l'étendard divin ! Mais nous ne devons pas regarder les gens : nos yeux doivent être fixés sur le Capitaine de notre salut.

Dans son cœur, il n'y a aucun doute ; il doit régner jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds ; il ne revient jamais de la guerre ; son épée est toujours la plus haute dans les airs, indiquant le chemin du danger et de la victoire. ( J. Parker, DD )

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