Dans la douzième année de Joram.

La royauté : le conventionnel et le vrai

En regardant le roi Achazia, tel qu'il est ici esquissé, deux points retiennent notre attention.

I. Un roi par hérédité physique. Cet homme est issu de la lignée des rois.

1. Cet arrangement n'est pas Divin. Tout ce que l'on peut dire, c'est que Dieu a permis et non ordonné leur existence.

2. Cet arrangement est absurde. Qu'un homme devienne un dirigeant à cause de sa naissance est un outrage au bon sens. Ce ne seront que de futurs rois de caractère royal, d'intelligence et de philanthropie. Le plus grand homme de la communauté deviendra son roi. Ce qu'on appelle la loyauté est un larbinage avili et égoïste, pas un hommage pieux pour le bien. Ne nous commande-t-on pas « d'honorer le roi » ? Oui, mais il est implicite qu'il est digne d'honneur. Devons-nous honorer des hommes comme Henri VIII, Charles II et d'autres monstres monarchiques, qui, hélas ! regorgent d'histoire ? Non; dénoncez-les, jetez-les de leurs trônes.

II. Un monstre par descendance morale. Il était le descendant de l'un des plus impitoyables et des plus corrompus de ce peuple hébreu, qui « remplissaient rapidement la mesure de leurs iniquités ». Cet homme, comme la progéniture de tous les parents méchants, hériterait de l'esprit, s'imprégnerait des principes et imiterait l'exemple de ses parents. ( D. Thomas, DD ).

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