Elisée est venu à Damas.

Des personnages marquants

Nous avons ici--

I. Un roi mourant.

1. Ce roi mourant était très anxieux. « Vais-je guérir de cette maladie ? » C'était la question à laquelle il voulait qu'Elisée réponde. Non, vous pouvez en être sûr, dans le négatif. Connaissant certaines des merveilles qu'Elisée avait accomplies, il imagina selon toute vraisemblance qu'il exercerait son pouvoir miraculeux en son nom et le ramènerait à la vie. Tous les hommes craignent plus ou moins la mort, les rois peut-être plus que les autres. S'ils sont impies, ils ont plus à perdre et rien à gagner. Observer,

2. Son anxiété l'a poussé à faire des choses étranges.

(1) C'était étrange pour lui de demander une faveur à l'homme dont il avait voracement recherché la mort. Quel changement est-ce là ! Les heures mourantes renversent nos jugements, révolutionnent nos sentiments, font tomber les nobles.

(2) C'était étrange pour lui de demander une faveur à un homme dont il détestait la religion. Ben-Hadad était un idolâtre.

(3) C'était étrange pour lui de faire des cadeaux coûteux à un pauvre homme seul. Quelle est la richesse, la grandeur, la couronne, le sceptre du plus puissant monarque pour lui quand il se sent mourir ? Il troquera tout pour quelques petites heures de vie. Nous avons ici--

II. Un prophète patriotique. "Et Elisée lui dit: Va, dis-lui (Ben-hadad), Tu peux certainement guérir: cependant le Seigneur m'a montré qu'il mourra certainement." « Il n'y avait aucune contradiction dans ce message. La première partie était proprement la réponse à l'enquête de Ben-Hadad. La deuxième partie était destinée à Hazaël, qui, comme un courtisan astucieux et ambitieux, n'a rapporté que la quantité de la déclaration du prophète qui correspondait à ses propres opinions. Nous avons ici--

III. Un courtisan qui s'ignore. « Et Hazaël dit : Mais qu'est-ce que ton serviteur est un chien, pour qu'il fasse cette grande chose ? La conduite de cet homme, telle qu'elle est enregistrée ici, suggère deux remarques générales.

1. Les germes du mal peuvent exister dans l'esprit d'un homme méchant, dont il est totalement inconscient.

2. Par la force des circonstances, ces germes se développent dans toute leur énormité. ( homéliste. )

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