Car ne sais-je pas que je suis aujourd'hui roi d'Israël.

La royauté consciente

Quelles applications merveilleuses cette doctrine admet-elle, elle touche la vie en tout point ; elle est pleine d'enseignements pour les hommes à tous les stades de la vie et à tous les degrés d'influence.

I. Connaissez le grand homme par sa bonté. Connaître le vrai pouvoir, non par sa tyrannie, mais par sa bonté. David a été donné à ce genre d'expression de sa grandeur. Une fois, il coupa la jupe de Saul et épargna l'imbécile ; il aurait pu couper la tête de Saul. Il vaut mieux ne pas utiliser tout votre pouvoir. Ayez toujours une grande réserve de force. Ne portez jamais votre coup le plus meurtrier tant que vous n'y êtes pas entièrement poussé. Vous remporterez plus de victoires par pardon que par vengeance, par représailles, par soi-disant légitime défense.

II. Appliquez ceci à la question du caractère personnel et à la défense de la réputation personnelle. Certains hommes se défendent toujours. Ils feraient mieux de le laisser tranquille. Certaines petites natures sont toujours en train de se venger. Ils diront : « Remarque : il en rendra compte ; J'ai fait une note avant son nom dans mon journal ; il en apprendra un autre jour. Oh la honte! Ce n'est pas l'esprit du Christ, l'esprit de la royauté, l'esprit de la royauté la plus divine ; c'est la petitesse, oui la plus grande mesquinerie.

III. Appliquez ceci aux prétendus dirigeants. Dans la mesure où un homme n'est qu'un prétendu dirigeant en quoi que ce soit, dans les affaires, dans l'Église, au Parlement, n'importe où, dans la mesure où il n'est qu'un semblant, il sera plein de vengeance. Coupez-leur la tête ! est sa politique : n'en faites qu'une bouchée : nous devons avoir une politique vive ; il ne doit pas y avoir de tergiversations ici. Discours insensés ; cœur insensé ! Nous ne devons pas juger les choses par des pierres qui sont jetées, par la poussière qui est déversée sur le vent, par les cris et les pleurs des pauvres natures : nous devons nous rappeler que l'éternité de Dieu se déplace lentement mais sûrement, et tous ses moulins grincent extrêmement petit.

« Bien-aimés, ne vous vengez pas » : ne vous prenez pas en votre possession, « mais plutôt cédez à la colère : car il est écrit » - écrit dans la nature, écrit dans chaque étoile, écrit dans l'histoire, écrit dans la vie - -"La vengeance est à moi." La vengeance ne peut appartenir qu'à un seul tribunal. Toute autre vengeance est mineure, insignifiante, partielle, injuste.

II. Appliquez ceci à l'argument chrétien. Comme c'est parfois lent pour l'apparence humaine ; combien indifférent presque à sa propre issue ! Il regarde calmement toute la petite mêlée de mots et dit : Car ne sais-je pas que je peux sauver les hommes, bénir les hommes, aider les hommes, comme aucune autre puissance ou force sur terre ne peut le faire ? Pourquoi devrais-je suivre tous ces gens qui essaient de mettre mes lettres en pièces ? Pourquoi devrais-je me venger d'eux ? L'argument chrétien ne tient souvent pas compte de la lutte métaphysique, de la lutte furieuse, de la dispute bruyante ; il ne revient pas à se venger ; il dit, je suis la puissance la plus bienfaisante de la pensée humaine, je peux donc me permettre d'attendre, et d'être tranquille, et d'être calme, et je ne prendrai pas une seule vie si je peux l'aider.

V.Voyez comme tout cela correspond merveilleusement au caractère de Christ. En Christ, il n'y a rien de vindicatif, rien de bruyant, rien de précipité. Lorsque le peuple voulut le prendre par la force et le faire roi, il disparut de leur vue. C'était la difficulté à laquelle il avait dû faire face dans sa vie, refusant si longtemps de se déclarer. Cela pourrait faire l'affaire pour un refrain sur la musique des paroles du Christ : Ne sais-je pas que je suis le Sauveur du monde ? Ne sais-je pas que je suis aujourd'hui Roi ? Hâtez-vous, frappez vos ennemis, écrasez toute opposition, brillez du haut des cieux, éblouissez la gloire du midi d'été, et par cette flamme ineffable déclarez-vous roi ! Il dit : Non ; ce n'est pas ainsi ; ce serait insensé, précipité, impétueux, irrationnel : il faut suivre les courants de la vie : je ne suis pas venu pour instaurer une réforme, mais pour opérer une régénération.

Pourquoi les païens ragent-ils? Parce qu'ils sont « les païens ». Pourquoi les gens imaginent-ils une chose vaine ? Parce qu'ils sont « le peuple », sans réglementation, sans discipline, sans contrôle élevé, sans inspiration spirituelle. Pourquoi le Seigneur est-il tranquille sur son trône ? Parce qu'il est dessus, et c'est à lui. De l'une des deux manières suivantes, Jésus-Christ doit être Roi sur nous tous : Il doit être Roi soit avec notre consentement, soit contre lui. Choisissez-vous ce jour.

Ou vous devez savoir qu'Il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs ; et si vous n'acceptez pas la souveraineté de son amour, vous devez accepter la souveraineté de sa crainte. C'est maintenant le temps accepté, c'est maintenant le jour du salut. ( J. Parker, D.D. )

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