Ce qui est tout à fait juste, tu le suivras.

Justice le décorum du caractère des juges

(prêché aux assises) : - Les devoirs qui nous incombent peuvent très bien être divisés en deux classes--comme ceux qui incombent à tous les hommes, et ceux qui incombent à des rangs particuliers d'hommes.

I. La justice est immédiatement liée à la fin de cette charge que portent les magistrats, les juges et les gouvernants. L'exercice de la justice lui-même est le moyen immédiat de répondre aux fins du gouvernement et du jugement. L'un des principaux moyens par lesquels d'autres vertus promeuvent ces objectifs est de contribuer à l'exercice régulier et vigoureux d'une justice incorruptible. L'injustice, directement et par elle-même, va à l'encontre de ces objectifs et est dans tous les cas absolument incompatible avec eux. D'autres vices les gênent parfois très fortement, mais toujours de manière plus lointaine et indirecte, souvent en préparant la voie à l'injustice.

II. Les gouvernants et les juges ont, de par leur fonction, l'occasion de beaucoup d'exercices de justice tout à fait particuliers à eux-mêmes. A ce compte aussi, la justice peut être considérée comme d'une manière spéciale la vertu de leur caractère et de leur condition. Le pauvre, qui ne peut lui-même résister à l'oppression des grands ; l'homme paisible, harcelé par les empiétements de l'homme violent ; l'orphelin, dont les droits sont envahis par celui qui n'a pas d'entrailles, réclame la protection du juge, et ne peut obtenir réparation qu'en soumettant leur cause à sa connaissance.

Les différences résultant de l'ignorance ou de la partialité de personnes bien disposées ne peuvent être déterminées que par la connaissance supérieure et la justice impartiale du juge. Lorsque des individus sont blessés ou que le public est troublé par des crimes, c'est à l'intégrité du juge qu'ils doivent rechercher de l'aide. Quelle est donc l'étendue de la sphère de la justice publique qui est propre au souverain et au juge ! Dans chaque cas de justice publique, il doit faire conscience de faire ce qui est juste, sinon il perd le caractère d'un homme juste et honnête, de la même manière qu'une autre personne le perdrait en étant convaincu d'une transgression de la justice privée.

III. La justice peut être considérée comme appartenant d'une manière particulière aux gouvernants, aux juges et aux magistrats parce qu'ils sont soumis à des obligations particulières envers elle. Chaque acte d'injustice apporte un préjudice positif à la personne qui en est affectée ; mais un jugement injuste blesse avec les aggravations tranchantes d'être fait sous forme de loi, et de mettre en accusation la personne qu'il blesse, comme s'il avait été nuisible.

Les particuliers ne sont liés qu'à quelques-uns, et donc seuls quelques-uns peuvent être blessés par leur injustice ; mais l'injustice d'un juge a des conséquences plus étendues, elle blesse tous ceux qui sont soumis à sa juridiction. L'injustice privée peut être arrêtée ou réparée par la justice du juge ; mais si le juge est injuste, par qui son injustice sera-t-elle retenue ? ( Alex. Gérard, DD )

Justice civile

Ce qu'est l'air dans le monde élémentaire, le soleil dans le céleste, l'âme dans l'intelligible, la justice est la même dans le civil. C'est l'air que tout affligeait du désir de respirer ; le soleil qui dissipe tous les nuages ​​; l'âme qui donne vie à toutes choses. Le malheur est, il se trouve plus sur le papier des écrivains que dans les mœurs des vivants. Etre juste, c'est être tout ce qu'un honnête homme peut être, puisque la justice c'est donner à chacun ce qui lui appartient. ( N. Caussin. )

La justice dans les petites choses

Nouschirvan, le roi de Perse, ayant chassé, et désireux de manger du gibier des champs, plusieurs de ses serviteurs se rendirent dans un village voisin, et emportèrent une quantité de sel pour l'assaisonner. Le roi, se doutant de la manière dont ils avaient agi, ordonna qu'ils aillent immédiatement le payer ; puis se tournant vers ses serviteurs, il dit : « C'est une petite affaire en soi, mais une grande en ce qui me concerne : car un roi doit toujours être juste, parce qu'il est un exemple pour ses sujets ; et s'il s'écarte par broutilles, ils deviendront dissolus. Si je ne peux pas faire en sorte que tout mon peuple se limite aux plus petites choses, je peux, au moins, leur montrer qu'il est possible de l'être.

Continue après la publicité
Continue après la publicité