C'est pourquoi j'ai loué les morts qui sont déjà morts plus que les vivants qui sont encore vivants.

Les applaudissements des morts réglés, justifiés et améliorés

L'Écriture elle-même nous donne l'exemple d'applaudir les vertus des défunts ; mais je pense que dans nos sermons funéraires, dans nos nécrologies et sur nos sépulcres, il y a beaucoup à régler.

I. Il doit être qualifié.

1. Nous ne devons pas louer les morts avec un éloge aveugle ; car il y a quelque chose comme confondre les distinctions morales, comme sourire également au vice et à la vertu.

2. Nous ne devons pas louer les morts avec un panégyrique exagéré. Car il ne faut jamais oublier que, quoique la grâce de Dieu en ait fait l'objet à l'excellence, il était encore le possesseur des infirmités morales restantes.

3. Nous ne devons pas louer les morts dans un esprit mécontent de la vie.

4. Nous ne devons pas louer les morts dans l'exercice d'une envie satisfaite.

5. Nous ne devons pas louer les morts dans un esprit d'orgueil relatif.

6. En un mot, nous ne devrions pas louer les morts sans nous souvenir humblement et reconnaissant que tous leurs dons et vertus provenaient de Dieu. Que le survivant ne se glorifie pas de l'érudition, des richesses, de la richesse ou de la vertu du défunt, mais qu'il ne se glorifie que du Seigneur.

II. Cet éloge doit être justifié. Il peut en être ainsi pour diverses raisons.

1. Il y a celui du précédent de l'Écriture. Il parle, en termes élevés, de la foi distinguée d'Abraham, de la patience de Job, de la douceur de Moïse, de la dévotion de l'homme selon le cœur de Dieu, de la sagesse d'un Salomon, de la magnanimité d'un Daniel, de la force d'un Stephen, l'humanité d'un Dorcas.

2. Cette procédure peut également être sanctionnée pour motif d'utilité. Combien de fois la lecture des mémoires de personnes éminentes excite-t-elle dans le cœur des survivants le désir de s'imprégner de leurs sentiments, de saisir leur esprit et d'imiter leur exemple.

3. Les principaux motifs sur lesquels nous sommes fondés à louer les morts pieux sont liés à eux-mêmes, comme--

(1) La béatitude de leur condition dans laquelle ils sont immédiatement entrés.

(2) Les excellences développées de leur caractère.

(3) L'utilité de leur cours.

Pour une grande partie de cela, comme cela a pu être apparent alors qu'ils étaient encore en vie, beaucoup plus est très souvent discerné après leur décès. Puis sont discernés dans leurs journaux intimes et enregistre quels étaient les principes sacrés sur lesquels ils agissaient, et comment ils ont été contraints par l'amour de Christ de vivre non pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort pour eux et est ressuscité. Ce n'est qu'au moment de la crise de la mort qu'une grande partie de l'utilité du ministère chrétien n'a été mise en évidence.

III. Le sentiment dans le texte doit être amélioré. Si la question est posée, de quelle manière dois-je louer les ministres défunts ? Je réponds--

1. En vous repentant du traitement que vous leur avez souvent montré de leur vivant.

2. En rappelant à une sérieuse réflexion les sujets importants de leur ministère.

3. Par une imitation des excellences dont ils étaient vêtus.

4. En méditant sur votre coresponsabilité avec eux à la barre de Dieu.

5. Par une demande pieuse au grand Chef de l'Église de susciter des hommes de qualifications semblables et supérieures pour défendre les intérêts de la religion dans l'Église et dans le monde. ( J. Clayton. )

Louer les morts plus que les vivants

I. C'est courant. Nous le voyons dans la sphère politique, ecclésiastique et domestique. C'est donc devenu un proverbe que les meilleurs hommes doivent mourir pour que leurs vertus soient reconnues. Pourquoi est-ce?

1. Les morts ne sont plus des concurrents.

2. L'amour social enterre leurs défauts. En tout, le grand Père de l'Amour a mis une profonde fontaine de sympathie. La mort la descelle, la fait fondre et la fait couler à flots si abondants qu'ils noient toutes les imperfections des défunts.

II. C'est immoral.

1. Ce n'est pas bien. La vertu doit être reconnue et honorée partout où elle est vue ; et plus encore dans les devoirs et les luttes de la vie que dans les souvenirs de la valeur disparue.

2. Ce n'est pas généreux. Ce mari est méchant et méprisable qui ignore les vertus d'une femme noble tout en vivant.

3. C'est irréel. Faire l'éloge des vertus d'un homme mort, qui passaient toujours inaperçues quand il était vivant, est hypocrite. ( homéliste. )

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