Tu leur diras Mes paroles.

La commission ministérielle

I. Les parties concernées par cette commission. Ce sont, premièrement, l'Éternel Dieu, notre Roi, Créateur et Juge, qui a délivré cette commission ; deuxièmement, les prédicateurs de l'Évangile qui sont désignés pour l'exécuter ; troisièmement, les auditeurs de la parole, ou, plus généralement, tous ceux qui sont dans le son de l'Evangile, pour le compte de qui la commission a été délivrée. Nous nous tenons devant vous en tant que serviteur commissionné du Dieu avec qui vous avez affaire, investi de la fonction de transmettre de manière instrumentale sa proclamation à vos oreilles, vous disant ce qu'il vous demande d'être et de faire, et de vous indiquer, et appuyant sur votre attention, son esprit général et sa volonté vous concernant.

Ne confondez pas le messager avec un médiateur. Nous sommes là pour vous parler de Dieu, et mandatés par Lui, comme nous le croyons, mais c'est simplement dans le premier de ces pouvoirs, et pas du tout dans le second. Nous nous tenons pour ainsi dire entre les vivants et les morts ; mais c'est comme le canal d'or par lequel la vie spirituelle est transmise de l'un à l'autre.

II. La nature de la commission qui nous est confiée. « Tu leur diras mes paroles. » Ce que nous devons vous déclarer, c'est le conseil de Dieu, non de l'homme ; mais de tout ce conseil, nous devons veiller à ne rien retenir. Il nous a donné une trace écrite de sa pensée et de sa volonté, et nous ne devons attendre aucune autre révélation. Notre message est d'un double caractère. Dans une certaine mesure, c'est un message tel qu'un homme naturel, doté d'une conscience et conscient de sa culpabilité, aurait pu s'attendre à sortir du saint sanctuaire d'en haut.

Cela lui parle de la sainteté, de la justice et de la toute-puissance de Jéhovah, de sa propre culpabilité et de sa dépravation, et du destin effrayant qui l'attend, comme le dit sa propre conscience, mais dans un langage beaucoup plus clair et explicite, et mille fois plus fort et épouvantable. Tout cela, l'esprit pressentiment et chargé de péché de l'homme aurait pu anticiper dans une communication du ciel. Mais aurait-il jamais pu entrer dans le cœur de l'homme ou de l'ange de concevoir que cette communication devait aussi montrer le spectacle étonnant d'un Dieu saint et offensé implorant les pécheurs méritant l'enfer de se réconcilier, offrant aux plus coupables d'entre eux un plein et gratuit salut, un salut acheté par le sang de son propre Fils bien-aimé ?

III. La manière dont ce message doit être délivré et cette commission à exécuter. « Tu leur diras mes paroles, soit qu'ils écoutent, soit qu'ils s'abstiennent. » L'ambassadeur d'un potentat terrestre est-il libre de décliner le devoir qu'il a délibérément entrepris, et dont il a été chargé, à cause de l'obstruction ou même du danger qui en accompagne l'accomplissement fidèle ? ou est-il libre d'altérer ou de modifier les termes de ses instructions afin de se mettre à l'abri du reproche ou du péril ? Assurément pas.

Et les ambassadeurs du Roi des rois oseront-ils altérer et déformer le message qu'ils ont été chargés de délivrer ? Vont-ils essayer avec présomption de modifier les conditions selon lesquelles le Seigneur du ciel et de la terre déclare qu'il traitera avec ses sujets rebelles ? ou laisseront-ils de côté de la proclamation ce qu'il peut être désagréable à ces sujets d'entendre ? Mais alors, encore, grâce à Dieu, nous devons prêcher l'Évangile, la bonne nouvelle, parmi vous ; et la même obligation nous incombe de le prêcher fidèlement et pleinement.

Après avoir dénoncé, comme nous sommes tenus de le faire, tout refuge de mensonges, nous vous indiquons avec empressement le refuge qui vous est proposé dans l'Évangile. Et nous devons vous dire fidèlement, bien que nous ne puissions qu'en parler faiblement, de la gloire, et de l'excellence, et de la convenance du salut de l'Evangile, de tout ce qu'il est en lui-même, et de tout ce qu'il apporte avec elle, de la grâce ici et de la gloire qu'elle confère dans l'au-delà, et de sa parfaite adaptation au cas de chaque pécheur parmi vous, qu'il soit pardonné ou non, qu'il soit né de nouveau ou encore mort dans des offenses et des péchés.

IV. Le devoir de ceux pour le compte desquels cette commission a été délivrée. Il ne vous servira à rien d'assister à un ministère évangélique, même si la parole y serait prononcée comme jamais l'homme ne l'a prononcée, si vous ne recevez pas cette parole avec foi et amour, mettez-la dans vos cœurs et pratiquez-la dans votre des vies. Mais ah ! quand vous considérez quelle est la nature du message que nous portons, pouvez-vous vous empêcher de voir que c'est un privilège glorieux et béni, ainsi qu'un devoir impérieux, d'y prêter attention ? Ne voyez-vous pas que Dieu ne commande rien d'autre que ce qu'il favorisera votre propre intérêt à accomplir ? et n'est-ce pas un puissant motif supplémentaire pour céder à l'obéissance ? ( P. Hope, BD )

Commission d'un prophète

I. Le ministre de Dieu reçoit sa commission du Seigneur.

II. Le devoir du ministre de Dieu est de dire les paroles de Dieu au peuple.

1. D'abord par l'étude pour comprendre, puis pour proclamer les vérités de la Bible.

2. Ce devoir est--

(1) Impératif.

(2) Souvent douloureux ( Ézéchiel 2:10 ).

Apprendre--

1. Honorer les ministres de Dieu.

2. Écouter leur message comme venant de Dieu.

3. Se méfier de la rébellion. ( Magazine homilétique. )

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