Et deux anges vinrent à Sodome au soir ; et Lot était assis à la porte de Sodome

La veille du jugement aux justes

I. L'HOMME JUSTE SE TROUVE DANS LE CHEMIN DU DEVOIR.

1. Le devoir de sa vocation.

2. Le devoir découlant des relations de la vie humaine.

II. L'HOMME JUSTE EST SÉPARÉ DES PÉCHEURS. Dans le monde, mais vivant au-dessus. Cette séparation, qui est nécessairement la marque du caractère juste, implique :

1. Chagrin pour l'état spirituel des hommes aliénés de Dieu.

2. Un principe qui règle le choix de la compagnie. Un homme bon évitera la contagion du mauvais exemple et sera attiré par ce qui est le plus divin. ( TH Leale. )

Angel travaille dans une mauvaise ville

I. LES RAISONS QUI JUSTIFIENT CET ACTE SUPRÊME DE DESTRUCTION.

1. C'était un avertissement miséricordieux au reste de l'humanité.

2. De plus, dans cet acte terrible, le Tout-Puissant a simplement hâté le résultat de ses propres actions.

3. En outre, ce renversement n'a eu lieu qu'après une enquête minutieuse.

4. Il y a aussi cette considération - que, pendant le délai, de nombreux avertissements ont été envoyés.

5. Il est intéressant de noter que Dieu a sauvé tout ce qu'Il a pu.

II. LES MOTIFS DE LA VISITE DES ANGES.

1. La cause immédiate ou la plus proche était leur propre amour pour l'homme.

2. La cause efficace était la prière d'Abraham.

3. La cause ultime était la miséricorde de Dieu.

III. LES ANGES SONT ALLÉS O ÉTAIT LOT - à Sodome. De même qu'un rayon de lumière peut traverser l'atmosphère fétide d'une cour sordide et en ressortir sans tache sur sa texture pure, de même les anges peuvent passer une nuit à Sodome, entourés d'une foule de pécheurs, et pourtant être des anges intacts. Si vous allez à Sodome pour vos gains, comme L'a fait, vous montrerez bientôt des signes de pollution morale. Mais si vous allez sauver les hommes, comme ces anges l'ont fait, vous pouvez entrer dans un véritable enfer du mal, où l'air est chargé d'impureté et de blasphème, mais vous ne serez pas souillé. Aucun grain de boue ne doit coller.

IV. ILS SONT CONTENUS DE TRAVAILLER POUR TRÈS PEU. Il a été dit que la vraie méthode pour gagner des âmes est de mettre le cœur sur une seule âme ; et de le poursuivre, jusqu'à ce qu'il ait définitivement accepté, ou définitivement rejeté, l'Évangile de la grâce de Dieu. Nous ne devrions pas entendre tant de cris pour de plus grandes sphères, si seulement les chrétiens réalisaient les possibilités de la vie la plus humble. Christ a trouvé assez de travail dans un village pour l'y garder pendant trente ans. Philippe a été arraché au grand réveil de Samarie pour aller dans le désert pour gagner un chercheur de Dieu.

V. ILS L'ONT hâté. Hâtons les pécheurs. Disons à chacun : « Fuis pour ta vie ; mieux vaut tout perdre que perdre son âme. Ne regardez pas derrière les réalisations ou les échecs passés. Ne vous attardez nulle part en dehors de la ville de refuge, qui est Jésus-Christ lui-même. Hâtez-vous ; les habitudes d'indécision se renforcent ; les opportunités se rapprochent ; la flèche de destruction a déjà quitté l'arc de la justice ; maintenant est le temps accepté, maintenant est le jour du salut. ( FBMeyer, BA )

I. L'AVERTISSEMENT.

1. Comment donné. Le messager un ange ! La délivrance d'un homme d'une calamité temporaire digne des pouvoirs d'un ange. Le grand privilège de ceux qui sont autorisés à sauver des âmes de la mort éternelle. Nous avons reçu de nombreux avertissements. Prophètes, apôtres, &c., &c. « Si la parole prononcée par les anges était ferme », etc.

2. À qui donné. Parcelle. Même lui, un homme imparfait, sera sauvé. « Aucun de ces petits ne périra. » « Personne ne vous arrachera de la main de mon Père. »

3. Sa nature. Sans précédent. Surprenant. Vie et mort. Plusieurs villes à détruire.

4. Une fois donné. A la veille de l'événement prédit. Pas le temps de sauver des biens. La vie la seule chose à emporter. Bientôt le temps viendra où nous ne pourrons rien emporter avec nous. Sommes-nous maintenant prêts ? Nous n'avons peut-être qu'un bref avertissement, voire aucun.

II. L'ÉVASION.

1. Lot reçoit l'avertissement. Informe ses gendres. Ils l'ont ridiculisé. Les moqueurs. Beaucoup se moquent du péché. Pire encore pour se moquer de la religion. Beaucoup font même cela. Leur "jour approche". Y avait-il une cause à Lot pour leurs railleries ? N'avaient-ils pas une raison suffisante, dans son caractère connu, pour le croire ? La piété imparfaite a peu d'influence. Son influence à Sodome n'était probablement pas très grande.

2. Il s'est attardé.

(1) Le temps. Pas un instant à perdre.

(2) Le lieu. Sodome. Péché et condamné.

(3) La raison. N'a pas douté de l'avertissement. Pas de doute, mais des attachements pécheurs. Avait des amis et des biens dans cet endroit méchant.

3. La contrainte était nécessaire. Les anges devaient le conduire en avant. Étrange que les hommes aient besoin d'être contraints d'accepter une grande délivrance. Pourtant, cette marque a été arrachée à la combustion. Il faut obliger les hommes à entrer, etc.

4. Même alors, Lot ne voulait pas aller aussi loin qu'il le pouvait de la destruction, mais rester aussi près que possible.

III. LE JUGEMENT.

1. Le peuple s'occupait, comme d'habitude, de ses plaisirs, de ses travaux ou de ses péchés. Je ne pensais pas que leur fin était si proche. Il en sera de même au jugement du monde. La mort peut nous surprendre à l'improviste.

2. Lot étant à bonne distance, la terrible tempête commença. Le feu détruisit la ville et l'eau coula bientôt et submergea les ruines fumantes.

3. La femme de Lot, en regardant en arrière, a été changée en statue de sel. Aucun de ceux qui sont sur le chemin du paradis ne peut regarder en arrière avec nostalgie du monde qu'il quitte sans blessure. Les anciens attachements s'en trouvent renforcés, et les nouvelles occupations, etc., deviennent désagréables. Une telle décadence déplaisant à Dieu.

1. La merveilleuse miséricorde de Dieu pour les chrétiens même imparfaits.

2. Le devoir de recevoir avec reconnaissance l'avertissement qu'Il envoie.

3. Le devoir qui nous incombe d'avertir les hommes «de fuir la colère à venir».

4. Le grand amour de Dieu pour nous fournir un libérateur. ( JC Gray. )

Parole des anges à Lot

1. Leur humanité.

(1) Ils se sont montrés sensibles à l'influence humaine.

(2) Ils sont apparus sous forme humaine.

(3) Ils mangeaient de la nourriture humaine.

2. Leur pouvoir.

I. QU'ILS ONT UNE NATURE SUPÉRIEURE AUX INFIRMITÉS HUMAINES.

II. QU'ILS CONSIDÉRENT LES PARENTS COMME PARTICULIÈREMENT TENUS À RECHERCHER LE BIEN-ÊTRE DE LEURS FAMILLES.

III. QU'ILS CONSIDÉRENT LE PÉCHÉ COMME TOUCHER LE CUR DU GRAND DIEU.

1. Dieu étant omniscient est conscient de chaque péché.

2. Dieu étant saint doit être peiné par chaque péché.

IV. QU'ILS SE CONSIDÈRENT COMME DIVINEMENT COMMANDÉS POUR INFLUER DES CALAMITÉS LÀ O IL Y A LE PÉCHÉ. Conclusion:

1. La vie est solennelle.

2. Dieu est grand.

3. Le péché est ruineux. ( homéliste. )

Le personnage du Lot

Le caractère de Lot est singulièrement mélangé. Avec tout son égoïsme, il était hospitalier et civique. Amoureux du bien vivre, comme il l'était sans doute, son courage et sa force de caractère sont pourtant indéniables. Le fait qu'il soit assis à la porte le soir pour offrir l'hospitalité peut être considéré à juste titre comme une indication de son désir de dissimuler la méchanceté de ses citadins, et aussi de protéger l'étranger de leur brutalité.

D'après le style avec lequel la foule s'est adressée à lui, il est évident qu'il s'était rendu offensant en s'immisçant pour empêcher les actes répréhensibles. Il était surnommé « le censeur », et son œil était censé porter la condamnation. Il est vrai que rien ne prouve que son opposition ait été de la moindre utilité. Comment cela pourrait-il être utile à des hommes qui savaient parfaitement que, malgré toute sa dénonciation de leurs mauvaises voies, il préférait leur compagnie lucrative à la désolation des collines, où il serait vexé par aucune conversation sale, mais ne trouverait également aucun marchés ? Pourtant, c'est tout à l'honneur de Lot que dans une telle ville, sans personne à observer, personne à applaudir et personne pour le seconder, il aurait dû être capable de préserver sa propre pureté de vie et de résister fermement aux méfaits.

Il serait cynique de dire qu'il cultivait l'austérité et renonçait aux vices populaires comme un baume à une conscience blessée par sa propre cupidité. Qu'il ait eu le courage qui est à la racine de la force de caractère est devenu évident au fur et à mesure que la dernière nuit noire de Sodome avançait. Sortir parmi une foule sans foi ni loi, folle de passion et exaspérée par l'opposition – sortir et fermer la porte derrière lui – était un acte de vrai courage.

Sa confiance dans l'influence qu'il avait acquise dans la ville ne l'avait pas rendu aveugle à l'humeur de la foule déchaînée à sa porte. Pour défendre ses hôtes inconnus, il s'est mis dans une situation où les hommes ont souvent perdu la vie. Dans les premières heures de sa dernière nuit à Sodome, il y a beaucoup d'admirables et de pathétiques dans la conduite de Lot. Mais quand nous avons dit qu'il était audacieux et qu'il détestait les péchés des autres, nous avons épuisé le côté le plus attrayant de son caractère.

Le sang-froid inhumain avec lequel, au milieu d'une terrible calamité publique, il pouvait planifier son propre wen-être privé est la clé de tout son caractère. Il n'avait aucun sentiment, il était de sang-froid, calculateur, profondément conscient de son propre intérêt, avec tout son esprit autour de lui pour tirer profit de chaque désastre ; le genre d'homme dont sont faits les naufrageurs, qui peut avec enthousiasme dépouiller des bagues d'or des doigts de cadavres condamnés ; de qui sont faits les scélérats qui peuvent piller les poches de leurs camarades morts sur un champ de bataille, ou les politiciens qui peuvent encore surfer sur la vague qui jette leur pays sur les rochers. ( M. Dods, DD )

L'hospitalité de Lot

Lot aurait voulu être aussi hospitalier qu'Abraham. Plus profondément dans sa nature que toute autre considération était l'habitude traditionnelle de l'hospitalité. Il y aurait tout sacrifié ; les droits des étrangers lui étaient vraiment inviolables. Lot était un homme qui pouvait aussi peu voir les étrangers sans les inviter chez lui qu'Abraham le pouvait. Il les aurait traités généreusement comme son oncle ; et ce qu'il pouvait faire, il l'a fait.

Mais Lot avait, par son choix d'une demeure, rendu impossible qu'il puisse offrir un logement sûr et agréable à tout visiteur, il a fait de son mieux, et ce n'était pas sa réception des anges qui a scellé le sort de Sodome, et pourtant quelle honte il a dû ressentir qu'il s'était mis dans des circonstances où sa vertu principale ne pouvait être pratiquée. De même les hommes se lient les mains et s'infirment de sorte que même le bien qu'ils auraient plaisir à faire soit totalement impossible ou tourne au mal. ( M. Dods, DD )

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