Les dix frères de Joseph descendirent acheter du blé en Egypte

La providence qui agit dans la vie des hommes

I. L'histoire de Joseph est un bon exemple de ce que veut dire la Providence œuvrant pour le mieux dans la vie des hommes. Regardez le jeune étranger, comme il vient dans un pays qui n'est pas le sien ; voyez comment il résiste à la seule grande tentation de son âge et de sa condition ; observez comment, par des moyens non pas de sa propre recherche, par le bon rapport et le mal, par beaucoup d'incompréhension des autres, mais par une intégrité constante et juste en agissant de sa part, il surmonte toutes les difficultés de sa position, et on se souvient longtemps après dans sa terre d'adoption comme bienfaitrice de sa génération et libératrice de son pays.

II. L'histoire de Joseph est, peut-être, de toutes les histoires de l'Ancien Testament, celle qui nous ramène le plus à notre enfance, à la fois par l'intérêt que nous lui avons porté étant enfants, et par la véritable image de la vie de famille qu'elle présente. . Elle nous présente la manière dont les plus grandes bénédictions pour cette vie et la suivante dépendent du maintien d'un amour familial pur et frais, comme lorsque la préservation et l'éducation convenable du peuple élu dépendaient de cette générosité touchante et de cette affection fraternelle qu'aucun distance du temps, aucune nouvelle coutume, aucun long séjour dans un pays étranger, ne pouvait s'éteindre dans le cœur de Joseph.

La maison est sur terre la meilleure ressemblance du ciel; et le ciel est cette dernière et meilleure demeure dans laquelle, lorsque le voyage de la vie sera terminé, Joseph et ses frères, Jacob et ses fils, Rachel et ses enfants, se rencontreront pour ne plus se séparer. ( Doyen Stanley. )

Le premier voyage des frères de Jacob en Egypte

I. ILS MONTRENT DES SIGNES ÉVIDENTS DE PEUR. C'est pourquoi ils vont ensemble en une compagnie, forte de dix, afin que par leur nombre ils s'encouragent et se soutiennent les uns les autres ( Genèse 42:3 ).

II. LEURS PIRE PRÉVISIONS SONT RÉALISÉES. Ils redoutaient l'Egypte et les événements justifiaient leurs craintes.

1. Ils sont reçus grossièrement ( Genèse 42:7 ).

2. Ils sont soupçonnés de mauvais desseins ( Genèse 42:9 ).

3. Ils sont menacés d'emprisonnement et de mort.

III. LES GRANDS PRINCIPES DU GOUVERNEMENT MORAL DE DIEU SONT :ILLUSTRÉS DANS CETTE HISTOIRE.

1. Cette fierté s'accompagnera à coup sûr d'une chute. Dans Genèse 42:6 nous est dit que « les frères de Joseph vinrent et se prosternèrent devant lui la face contre terre ». Où étaient maintenant ces regards élevés et ce ton méprisant avec lequel ils disaient quand Joseph leur avait raconté ses rêves :

2. Que rien ne peut empêcher le conseil de Dieu de prendre effet.

3. Que la crise arrivera quand les méchants devront comparaître devant le tribunal des pieux.

4. Cette rétribution, même en nature, suit le péché.

5. Que dans toute la sévérité de la juste colère de Dieu contre le péché, il y a un dessein de miséricorde. ( TH Leale. )

Le premier voyage des frères de Joseph en Egypte

I. LA FAMINE À CANAAN.

II. LE BUREAU DE LA CONSCIENCE ( Genèse 42:21 ). Là où le péché est un acte répréhensible volontaire, le langage du cœur humain relie inévitablement la peine à l'acte répréhensible. Dans chaque tentation qui s'abat sur vous, pensez à ce que ce sera à l'heure de la mort d'être libre de vous en souvenir. Abstenez-vous, abstenez-vous, souvenez-vous de l'au-delà.

III. OBSERVEZ LA SÉVÉRITÉ DANS L'AMOUR DE JOSEPH ( Genèse 42:7 ). Il n'a pas permis à ses sentiments personnels d'interférer avec ce qui lui semblait son devoir. L'amour de Joseph pour ses frères était un amour noble. L'amour de Dieu pour nous est encore plus noble, et la sévérité l'accompagne. Elle ne recule pas devant la souffrance humaine, car la souffrance est nécessaire au bien-être de l'homme.

IV. Enfin, nous remarquons LE RETOUR DES FRERES DE JOSEPH. Jacob s'attendait à ce que le maïs subvienne à leurs besoins ; il a obtenu le blé, mais avec lui est venu le chagrin sur le chagrin. Deuil de Joseph, il est maintenant deuil de Siméon aussi. Dans les réponses de Jacob à ses fils, à la fin du chapitre, nous trouvons une profondeur d'inquiétude et de découragement. Job a été éprouvé par des peines bien plus sévères, et pourtant elles n'ont servi et contribué qu'à la purification de son esprit.

Afin de comprendre la cause du découragement de Jacob, nous devons remonter loin. Jacob était un homme égoïste ; sa religion même était égoïste ; il ne deviendrait religieux qu'à la condition que Dieu le protège et le guide. À cette origine égoïste peuvent être attribués tous les maux de sa vie après la mort. Tout au long, il semble avoir été son principe de recevoir le plus possible et de donner le moins possible.

Celui qui vit dans ce monde pour son plaisir personnel, sans Dieu et son Christ, découvrira peu à peu, comme Jacob, qu'il n'a pas de rocher sur lequel reposer son âme, mais qu'il doit descendre dans la douleur dans la tombe. ( FW Robertson, MA )

Les châtiments de la Providence

Des hommes troublés par le souvenir des péchés antérieurs, non parce qu'ils doutent de la miséricorde de Dieu, mais parce qu'ils doutent d'eux-mêmes. Les fils de Jacob sont des hommes meilleurs qu'autrefois, mais le châtiment suit.

I. La vengeance du TEMPS. Le péché d'il y a vingt ans. Temps pas d'ami pour le pécheur. Le temps donne à la récolte l'opportunité et l'espace pour se développer. Des années d'emprisonnement de Joseph. Des années de torture pour les frères.

II. La vengeance des CIRCONSTANCES. Chaque maillon de la chaîne, solide et connecté au prochain maillon. "Remarquable série de coïncidences", très. Les intrigues et contre-intrigues de la fiction : d'avec l'Écriture.

III. La vengeance de la MÉMOIRE. Les cris de Joseph forgés dans la texture mentale de ces hommes. Hetfy, dans "Adam Bede". Le cri du bébé : « Fils, souviens-toi. » La mémoire, une coupe de bénédiction ou le fléau du diable.

IV. La vengeance de la CONSCIENCE. La mémoire peut exagérer, atténuer, ajouter, soustraire, etc. Mais la conscience est un juge juste. Hamlet, « La pièce est la chose », &c. Adonibezak, misérable de conscience.

V. La vengeance de la PUBLICITÉ. Les malfaiteurs sont habiles à bloquer quatre-vingt-dix-neuf voies de découverte. Le 100e. La honte. L'effondrement. Conclusion : La vengeance, pas le dernier mot par rapport au péché. « Nous savons qu'il a été manifesté », etc. « Mieux vaut tomber », etc. « Fidèle et juste. » « Bien que vos péchés s'élèvent comme des montagnes », etc. ( AP Watson. )

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