J'enverrai parmi vous des serpents, des cocatrix.

Peine

Il y a des pays qui sont désolés par les animaux ; il y a eu des récoltes mangées par les sauterelles ; il y a eu des vignes dépouillées par les insectes ; il n'y a donc aucune violence dans la figure, et il n'y a rien de la nature de l'exagération. Les animaux ont un gardien. Dieu peut les faire vivre où bon leur semble. La vue de cette cocatrix pouvait presque faire prier un homme. Cela ferait de bien des pécheurs fanfarons et flagrants de la ville un lâche s'il pouvait l'apercevoir une seule fois sur le sol de la maison de comptage ; alors tout prophète serait le bienvenu qui pourrait charmer la chose mauvaise.

Mais cette cocatrix ne sera pas charmée. Il regardera avec un dédain fier vos pièges et pièges et toutes vos flatteries offertes, et tous vos pots-de-vin à sa cruelle dignité ; il est venu accomplir l'œuvre du jugement de Dieu et il n'acceptera pas le compromis proposé par le pécheur. Ces paroles sont pleines de tristesse, pleines d'horreur : mais nous devons être horribles avant de pouvoir être miséricordieux ; nous devons savoir ce qu'est la loi avant de savoir ce qu'est l'Évangile ; il faut prêcher — ô triste confession, et blessant une sentimentalité délicate et irrationnelle ! — il faut prêcher l'enfer, si heureusement les hommes peuvent, par la terreur du Seigneur, être amenés à connaître le sens de sa grâce. ( J. Parker, DD )

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