Tu seras caché du fléau de la langue.

Le fléau de la langue

I. Le fléau. "Le fléau de la langue."

1. Il y a la langue menteuse. Il pervertit les faits. Il écarte les boiteux et égare les aveugles.

2. Il y a la langue de malédiction.

3. Il y a la langue obscène.

4. Il y a la langue de réprimande. Quels martyrs sont devenus certains membres d'une famille ! Une langue grondant se dessèche et détruit tout ce qu'elle rencontre, tout comme la foudre se flétrit et fait exploser l'arbre qu'elle frappe. C'est comme l'aiguillon du bœuf, le moustique du voyageur, l'épine rongeant la chair gangrenée.

II. La délivrance. «Tu seras caché du fléau de la langue.» C'est une des particularités des promesses de Dieu qu'il ne s'engage pas à éliminer les maux. Nous serons cachés...

1. Par l'influence directe de la puissance divine. Dieu retiendra le mauvais orateur et la rage des impies.

2. Par l'influence sanctifiante de la grâce divine. Il y a des créatures qui, lorsqu'on leur verse de l'eau, repoussent les mêmes par la nature de leur peau ou de leurs plumes. Ainsi le cœur qui est préparé par la grâce, rejette et rejette la mauvaise parole, ou l'insinuation cruelle, ou l'abus bruyant ; ces choses n'ont aucun pouvoir sur elle.

3. Par la résignation d'un esprit châtié. L'esprit châtié du chrétien désarme les traits de la mauvaise langue, et, se penchant devant l'explosion furieuse, est épargné les piqûres poignantes de la méchanceté.

4. Par la perspective d'une liberté future. Le goût nauséabond de la médecine est peu pris en compte lorsque l'on considère la fin anticipée, qui est la santé restaurée et la force renouvelée. Ainsi, en vue de la gloire future et de l'entière sanctification, l'amertume actuelle sera peu considérée. ( JJS Oiseau. )

Le fléau de la langue

Certaines personnes se présentent pour être aussi désagréables que possible et disent des choses désagréables. Ce sont les guêpes des relations humaines. Les amis candides que Canning abhorrait tant, les gens qui « disent ce qu'ils pensent », mais qui ont un esprit qu'il vaut bien mieux ne pas dire. ( HO Mackey. )

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