Prenez donc bien garde à vous-mêmes.

La guerre chrétienne

La vie chrétienne est une guerre, et plusieurs erreurs courantes sont commises à ce sujet. Par exemple--

I. Quand on suppose que les ennemis à combattre sont tous des ennemis extérieurs. C'est une erreur très répandue. Là où la conversion est censée être toujours un changement soudain, et non une question de croissance, les convertis sont mis en garde contre les dangers qui se trouvent à l'extérieur, tout en ignorant les plus grands dangers qui sont encore à l'intérieur. Il y a des ennemis externes, mais ce ne sont pas tous. Il y a des ennemis intérieurs, tels que...

(1) mauvais tempérament ;

(2) volontés passionnées et ingouvernables ;

(3) la convoitise ;

(4) l' égoïsme ;

(5) fierté;

(6) colère, &c.

II. C'est aussi une erreur de supposer que les ennemis à combattre sont principalement extérieurs. Avec tous ses avertissements contre les ennemis environnants, Josué était très catégorique dans son exhortation à veiller sur son propre cœur : « Prenez donc bien garde à vous-mêmes. » En ce sens, les ennemis d'un homme sont ceux de sa propre maison. Les plus grandes tentations proviennent de cette tendance intérieure à la corruption, mais pour laquelle les influences extérieures seraient presque impuissantes. Plus d'un homme a été son propre tentateur ( Jaques 1:14 ).

III. C'est donc un grand devoir chrétien pour chaque homme d'assujettir son propre cœur.

1. Cela ne peut se faire que par l'exercice d'une vigilance constante.

2. L'auto-culture est également nécessaire. Quand les hommes apprendront-ils que la religion n'est pas un sentimentalisme rêveur, mais une réalité dure et vivante ? "La grâce de Dieu dans le cœur de l'homme est une plante tendre dans un sol étrange et méchant, et, par conséquent, ne peut pas prospérer et grandir sans beaucoup de soins et de douleurs, et celui d'une main habile." Prenons donc garde à nous-mêmes. Gardons la forteresse de notre propre cœur.

Combattons les ennemis de notre propre maison. Ainsi serons-nous « plus que vainqueurs » ; car « celui qui dirige son esprit vaut mieux que celui qui prend une ville ». ( Frédéric Wagstaff. )

Considération de soi

Nous ne pouvons avoir aucune aspiration à moins de savoir ce qui nous manque, et nous ne pouvons pas cultiver correctement notre vie spirituelle à moins de reconnaître les symptômes de sa vitalité ou de sa décadence. Un jardinier manquerait à son devoir s'il ne s'apercevait du flétrissement d'une fleur qui ne manquerait que de plus d'espace pour étendre ses racines. Une mère serait à juste titre blâmée si elle était trop absorbée par la confection de la robe de son enfant pour qu'une prochaine fête remarque le visage pâle et les yeux lourds qui annonçaient une maladie exigeant une attention immédiate. Bien plus lourde est la responsabilité qui nous incombe de considérer notre propre condition. ( A. Rowland, BA )

Auto-jugement

Aucun homme sensé ne manque de se faire une opinion de lui-même. Nous ne pouvons nous empêcher de savoir, par exemple, si notre humeur est vive ou terne, si notre imagination est vive ou engourdie, pas plus que nous ne pouvons ignorer que nous sommes grands ou petits. Mais nous ne devons pas laisser ce jugement de soi à des sentiments passagers ou à des révélations spasmodiques, mais nous devrions essayer de le façonner par une pensée sobre. Certains nous disent qu'il vaut mieux ne pas penser du tout à nous-mêmes, mais s'absorber dans le devoir quotidien, en se laissant simplement entre les mains de Dieu, en ce qui concerne la vie religieuse.

C'est sans doute en partie vrai : et il ne faut pas oublier que l'introspection a ses dangers aussi bien que ses utilités. Il serait, par exemple, tout à fait possible de soumettre nos motifs à un examen si minutieux et constant qu'il enlève tout élan à la vie : mais aucun homme sensé ne serait assez attentif à la poussière sur le moteur, au point de négliger d'entretenir la vapeur. ( A. Rowland, BA )

Que vous aimiez le Seigneur. --

Prenez garde à aimer Dieu

1. Parce que si vous n'aimez pas Dieu, votre obéissance sera sans valeur.

2. Parce que si vous L'aimez, l'obéissance sera facile.

3. Parce qu'il y a tellement de choses qui rivalisent pour votre amour.

4. Parce que si vous aimez Dieu, vous n'aimerez que les bonnes choses, et celles dans une juste mesure.

5. Parce que si vous aimez Dieu, vous aimerez ce que Dieu aime, et surtout Son Fils Jésus-Christ. ( La Ruche. )

Dieu exige notre amour

I. C'est à cette fin même que les miséricordes nationales sont accordées.

II. Nous risquons de pervertir sa bonté dans un but très différent. La mise en garde donnée dans le texte l'implique clairement, et l'histoire ultérieure de la nation juive prouve clairement que la mise en garde était nécessaire.

III. Aimer le Seigneur notre Dieu n'est pas seulement le retour qu'il attend pour ses bienfaits, mais le retour qu'il exige. Ce n'est pas seulement juste et raisonnable dans sa propre nature, mais c'est également absolument nécessaire de notre part, voire, c'est la seule chose nécessaire, dont le refus sera inévitablement accompagné des conséquences les plus funestes. ( R. Walker. )

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