Tu ne maudiras pas les sourds.

Les faibles protégés

I. La méchanceté de la conduite ici réprimandée. Les transactions déshonorantes, les pratiques commerciales pointues, le commerce sur les défauts d'autrui, l'émission de prospectus trompeurs pour piéger les imprudents, la tromperie de nos semblables dans leur dos afin qu'ils ne puissent pas apprendre et répondre aux accusations portées contre eux - toutes ces actions méritent notre réprobation et évitement. Les maux naturels de l'humanité appellent à la commisération et à l'aide, plutôt qu'au ridicule et aux mauvais traitements.

Là où la faiblesse s'est auto-infligée, là où l'ignorance est volontaire, il y a moins besoin de sympathie. Que nos jeunes soient de bonne heure imprégnés du sentiment qu'il est mal de piétiner les sans défense.

II. Le moyen de se prémunir contre l'invasion des droits d'autrui. "Mais tu craindras ton Dieu."

1. Le respect de Jéhovah est la meilleure garantie contre la violation de ses statuts. Souvenez-vous que transgresser, c'est attrister notre Père céleste, nous montrer inconscients de ses prétentions.

2. L'omniscience de Jéhovah devrait empêcher de commettre des actes injustes. Il entend chaque mot et voit chaque acte, bien que les sourds et les aveugles ne le puissent pas. Qu'on ne le dise pas, des performances lâches s'attendent à passer inaperçues, impunies.

III. Le réconfort que les faibles peuvent retirer de la connaissance qu'ils sont sous la protection de Dieu. On le voit les chérir, pourvoir à leurs besoins ; Il met son bras droit fort autour d'eux, les abrite sous son aile. Nous ne pouvons pas croire que ses soins nourriciers soient refusés à n'importe quelle classe d'infirmes, de corps, d'esprit ou d'esprit. ( SR Aldridge, BA )

Protection des infirmes

Les personnes atteintes d'un défaut qui les rend impuissantes, se tiennent sous la protection spéciale de Dieu ; il serait cruel et impie de « maudire le sourd », qui ignore les attaques qui lui sont faites, qui peuvent impliquer des calomnies, et qu'il est incapable de réfuter ; et il serait cruel en effet de « mettre une pierre d'achoppement devant les aveugles », à qui tout homme sensé devrait s'empresser de « servir d'yeux » ; un crime comme celui-ci était publiquement maudit sur le mont Ébal ; et dans les deux cas, la loi avertit le coupable : « Tu craindras ton Dieu », qui entend s'il n'y a pas d'autre oreille pour écouter, qui voit s'il n'y a pas d'autre œil pour voir, et qui, pour punir ta méchanceté, peut frapper avec les mêmes afflictions : c'est pourquoi la même menace, « Tu craindras ton Dieu », est répétée à l'égard du traitement des hommes âgés et infirmes, des pauvres, des personnes à charge,

Philon s'insurge avec véhémence contre l'inhumanité ici interdite, et observe que ceux qui en sont coupables, "n'épargneraient même pas les morts, dans l'excès de leur cruauté, mais selon un proverbe commun, tueraient à nouveau les tués". La tradition juive applique au sens figuré le deuxième commandement de notre verset aux conseils insidieux ou aux fausses informations donnés à un homme qui est dans l'ignorance ou la perplexité, que ce soit sur une question d'apprentissage ou sur une question d'affaires. La loi de l'Homme inflige une amende pécuniaire à quiconque accuse une personne d'être borgne ou boiteux ou difforme. ( MM Kalisch, Ph. D .)

Aucun avantage à tirer de l'incapacité

Cette action basse d'injurier ou de maudire une personne sourde est ici condamnée. Mais ce n'est pas tout; il y a quelque chose de plus interdit par cette loi ; car cela semble être de nature proverbiale, et le sens général est que tu ne prendras pas le sordide avantage de l'incapacité d'un homme à se défendre, et ne le blesseras ni dans son corps, ni dans sa fortune, ni dans sa réputation. Maltraiter une personne absente, calomnier les gens en secret, attaquer la réputation d'autrui dans le noir et déguisé, diffamer ceux qui sont morts, blesser de quelque manière que ce soit ceux qui sont incapables de s'aider et de se redresser, tout cela peut s'appeler , Pour maudire les sourds. ( J. Jortin, DD )

Les absents à ne pas calomnier

De même saint Augustin, ce digne père, abhorrait ce vice, que sur sa table où il dînait, il écrivit deux vers, pour dire à tous ceux qui étaient assis avec lui, s'ils s'en prenaient à quelqu'un d'absent, cette table n'était pas pour eux, ni les invités ne lui souhaitent la bienvenue. ( Bp. Babington. )

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