Méfiez-vous des Scribes qui aiment porter des vêtements longs.

L'insouciance de l'ambition

Il y a la Synagogue de l'Ambition, dont le lien d'union est la convoitise du lieu et du pouvoir. Que Diotrèphe en soit le représentant, qui « aimait à avoir la prééminence » et que saint Jean censurait pour ce tempérament ambitieux, qui le tentait, bien que nominalement membre - peut-être un ministre - de l'église primitive, à rejeter violemment le meilleur. Les chrétiens. Que ne sont pas les hommes prêts à faire pour satisfaire une ambition démesurée et insatiable ! Vous savez comment les anciens Romains construisaient leurs routes militaires.

Ils les projetaient dans une ligne mathématique, droit jusqu'au point de terminaison, et tout devait céder, il ne pouvait y avoir de déviation. Et ainsi de suite la route, franchissant les rivières, comblant les ravins, dévalant les collines, nivelant les forêts, se frayant un chemin à travers tous les obstacles ! De même, les hommes placent leur convoitise sur l'auto-émolument, une certaine hauteur d'ambition, l'obtention d'une place, d'un rang, d'un pouvoir, et se frayent un chemin vers cela sans se soucier de ce qui cède. Aucun obstacle n'est insurmontable, la santé, le bonheur, le confort du foyer, l'honnêteté, l'intégrité, la conscience, la loi de Dieu, tout est sacrifié au dieu de l'ambition. ( Âge chrétien. )

Cédant la prééminence

Le vieux Dr Alexander avait l'habitude de dire à nous, étudiants, « Jeunes frères, l'envie est un péché obsédant par le ministère : vous devez garder cet esprit abominable en dessous. » Lorsqu'un serviteur de Christ est disposé à rester en retrait ou à céder la prééminence aux autres, il fait une capitulation qui est bien agréable à son maître humble et humble. L'une des choses les plus difficiles pour beaucoup de chrétiens est de servir son Sauveur en tant que « soldat », quand son orgueil lui dit qu'il devrait porter une « bandoulière » dans l'armée du Christ. ( Âge chrétien. )

Longues prières.
Prières jugées en poids, pas en longueur

Dieu ne prend pas les prières des hommes au récit, mais au poids. Il ne respecte pas l'arithmétique de nos prières, combien il y en a ; ni la rhétorique de nos prières, combien elles sont éloquentes ; ni la géométrie de nos prières, combien de temps elles durent ; ni la musique de nos prières, la douceur de notre voix ; ni la logique de nos prières, ni leur méthode ; mais la divinité de nos prières est celle qu'il estime tant.

Il ne cherche aucun Jacques aux genoux cornés par assiduité à la prière ; ni pour aucun Barthélemy avec un siècle de prières pour le matin, et autant pour le soir ; mais saint Paul, sa fréquence de prière avec ferveur d'esprit, sans tous les prolixites ennuyeux et babillages vains, c'est de cela que Dieu rend le plus compte. Ce n'est pas le va-et-vient d'un serviteur, mais l'expédition de ses affaires qui plaît à son maître.

Ce n'est pas le volume de la voix d'un prédicateur, mais la sainteté de la matière et l'esprit du prédicateur, qui émeuvent un auditeur sage et intelligent. Alors ici, ce ne sont pas les dons, mais les grâces dans la prière qui émeuvent le Seigneur. Mais ces longues prières des Pharisiens étaient tellement pires, parce qu'ainsi ils cherchaient à donner droit à Dieu à leur péché, oui, ils se moquaient simplement de Lui, fuyant devant Sa face. ( Jean Trapp. )

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