Prêtres et scribes.

Près du privilège, loin de la piété

Certains de ceux qui connaissent le mieux l'Évangile y sont pratiquement étrangers. Ils sont comme celui qui devrait se pencher sur une carte, en maîtrisant sa géographie ; marquant chaque mer, lac, rivière; comprendre la position de chaque chaîne de montagnes; apprendre les noms de toutes les localités indiquées, mais ne jamais les visiter. Un auteur vivant, décrivant son voyage aux chutes de Niagara, dit : « J'ai rencontré un homme qui m'a dit qu'il avait marché depuis Boston, une distance de sept cents milles, pour voir Niagara.

« À moins de sept milles, il a entendu ce qu'il pensait être le rugissement du torrent et a demandé à un homme qui travaillait sur la route s'il en était ainsi. L'homme a répondu qu'il ne savait pas; c'était peut-être le cas, mais il n'y était jamais allé lui-même. Pourtant, il en avait vécu toute sa vie ! Merveilleuse bêtise, ça ! Qui ne condamne pas une telle folie ? Néanmoins, ce n'est rien - absolument rien - comparé à la folie pire qui peut être observée chaque jour que nous choisissons de regarder autour de nous. Les nombres sont dans le son de « la rivière de l'eau de la vie » sans une expérience personnelle réelle de ses bienfaits. ( Rév. TR Stevenson. )

Comme en ceci ceux qui ont construit l'arche pour Noé, offrant aux autres un refuge, ont eux-mêmes péri dans le déluge ; ou comme les pierres au bord de la route qui montrent les kilomètres, mais elles-mêmes ne peuvent pas bouger. ( Augustin. )

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