Qui peut résister à son indignation ?

Le repentir par la peur

Ce passage et des passages similaires s'adressent directement à nos peurs. Le terme « crainte de Dieu » dans les Écritures n'a pas toujours le même sens. Eux est une peur filiale, et eux est une peur servile. La peur servile fait place à la filiale lorsque Dieu nous est connu comme notre Père réconcilié en Christ. Nous commençons par la crainte de Dieu. L'effroi nous pousse à la Croix. On se trompe souvent sur cette crainte de Dieu que nous appelons servile.

Les chrétiens ont peur de la peur, regardant avec méfiance toute part que la peur a pu avoir en les poussant à abandonner les mauvaises voies, comme s'il s'agissait d'un agent vil et peu généreux, qui n'aurait pas dû avoir part à la grande œuvre de conversion. Alors qu'une grande partie de la Bible parle de peur, la peur ne peut pas être sans son utilisation dans la religion.

I. Quel malentendu peut-il y avoir en référence à l'utilisation de la peur ? Noé, en préparant l'arche, aurait été « ému de peur ». C'était la crainte d'une colère imminente. Les peurs peuvent à juste titre nous pousser à un repentir authentique et acceptable. Nous sommes constitués de manière à être aussi accessibles par la peur que par l'espérance. Nous sentons qu'avec la grande masse des hommes, nous ne pouvons faire aucun chemin sans faire appel à leurs peurs.

Les hommes doivent généralement être entraînés par la peur par ce qu'ils encourent plutôt que par ce qu'ils perdent. Nous devons descendre sur eux avec des nouvelles de désastre. Qu'un homme continue ses luttes et ses efforts même s'il ne se sente animé que par la peur, et en temps voulu d'autres motifs prendront le dessus sur sa poitrine.

II. L'utilisation légitime de dénonciations aussi horribles que celles-ci dans le texte. Ou la manière dont les menaces doivent être employées par le prédicateur. Saint Paul dit : « Connaissant les terreurs du Seigneur, nous persuadons les hommes. Le moteur de la terreur ne devrait pas non plus être utilisé autrement par les ministres actuels du Christ. Les menaces doivent être utilisées comme des incitations à l'emprise sur le secours fourni par le Christ, ( H. Melvill, BD )

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