Le désir du paresseux le tue ; car ses mains refusent de travailler.

La paresse

Salomon y attache plusieurs maux.

I. Le suicide. « Le désir du paresseux le tue. » L'homme qui est trop paresseux pour bouger ses membres ou ouvrir les yeux est trop paresseux pour avoir un "désir". Ces désirs le tuent. Il y a plusieurs choses qui ont tendance à tuer un tel homme.

1. L' ennui. C'est ce que Byron appelle « cet affreux bâillement que le sommeil ne peut arrêter ». Dans toute vie, il n'y a pas de puissance plus écrasante que la lassitude. Il engendre ces humeurs morbides qui expliquent la moitié des maladies des riches.

2. Déception. La déception tue.

3. Envie. Le paresseux voit les autres réussir.

4. Pauvreté. La paresse remplit nos ateliers de pauvres, nos prisons de criminels, notre armée de recrues.

5. Remords.

II. Avidité. « Il couvre avidement toute la journée. » Dans la traduction française de Paris, les mots se tiennent ainsi : « Toute la journée, il ne fait que souhaiter. » Combien expressif à la fois l'indolence invincible et le chagrin irritable, envieux, languissant du paresseux !

III. L'injustice. "Mais le juste donne et n'épargne pas." Cela implique que les paresseux ne sont ni justes ni généreux. ( D. Thomas, DD )

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