Ainsi celui qui attend son maître sera honoré.

La façon d'honorer

Si un homme en Palestine surveillait soigneusement son figuier et le maintenait en bon état, il était sûr d'être abondamment récompensé en son temps. Ainsi, les bons serviteurs obtiennent l'honneur comme fruit d'un service diligent.

I. La relation qui subsiste entre nous et notre Seigneur - Il est notre Maître. Vous êtes des hommes, et naturellement mus par tout ce qui émeut les autres hommes, mais la force motrice principale de vous qui êtes chrétiens reste la suprématie du Christ. Il a le droit d'être notre Maître de par la dignité même de son caractère. Nous lui rendons service à cause de son amour pour nous. Et notre position de serviteurs est irréversible.

II. Il y a une conduite compatible avec le fait d'être des serviteurs de Jésus. Un serviteur devrait...

1. Se reconnaître comme son Maître.

2. Ne pas avoir de temps à sa disposition.

3. Soyez toujours sur les affaires de son Maître.

En tant que serviteurs, il est de notre devoir d'apprendre la volonté de notre Maître et de la faire quand nous la connaissons. C'est aussi à nous d'obéir au Maître de plein gré et par amour de sa personne. L'attente du Maître doit être accomplie personnellement par le serviteur. C'est à nous, dans l'attente, de demeurer près du Christ.

III. La récompense qui revient sûrement aux serviteurs fidèles. Il trouve son honneur à servir son Maître. Chaque fidèle serviteur du Christ est honoré en l'honneur de son Maître. Il est honoré de l'approbation de son Maître. Il est honoré de s'être davantage donné à faire. Il est honoré aux yeux de ses compagnons de service. Mais le principal honneur du fidèle serviteur vient de la bienheureuse Trinité. ( CH Spurgeon .)

La récompense des serviteurs de Dieu

Celui qui soigne le figuier a des figues pour ses douleurs, et celui qui attend un bon maître a l'honneur pour récompense. Vraiment, le Seigneur Jésus est le meilleur des maîtres, et c'est un honneur d'être autorisé à faire le moindre acte pour lui. Servir des seigneurs, c'est veiller sur un crabier et manger les crabes comme salaire ; mais servir mon Seigneur Jésus, c'est garder un figuier des plus douces figues. Son service est en soi un délice ; le maintien en elle est une promotion ; le succès en cela est la béatitude en bas ; et la récompense en est la gloire en haut.

Nos plus grands honneurs seront réunis en cette saison où les figues seront mûres, même dans l'autre monde. Les anges qui sont maintenant nos serviteurs nous ramèneront à la maison lorsque notre journée de travail sera terminée. Le ciel, où se trouve Jésus, sera notre demeure honorable, la félicité éternelle notre portion honorable, et le Seigneur lui-même notre compagnon honorable. ( CH Spurgeon .)

Un serviteur honoré

Les amis de Melancthon s'étonnaient de sa générosité et se demandaient comment, avec ses petits moyens, il pouvait se permettre de donner autant en charité. C'était principalement dû à la bonne gestion d'un fidèle serviteur nommé Jean. Tout le devoir de subvenir aux besoins de la famille était confié à ce domestique, dont les soins et la prudence justifiaient amplement la confiance qu'on lui témoignait. Il évitait toute dépense inutile et surveillait d'un œil jaloux la propriété de son maître.

Il a également été le premier instructeur des enfants pendant leur enfance. Jean vieillit au service de son maître, et mourut dans sa maison, regretté de tous. Pendant un service de trente-quatre ans, combien d'utilité a été rendue par l'honnête Jean, et par son maître, par son instrument ! Melancthon invita les étudiants de l'université à assister aux funérailles de son fidèle serviteur ; a prononcé un discours sur sa tombe; et composa une épitaphe latine pour sa pierre tombale.

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