Quand les justes détiennent l'autorité, le peuple se réjouit.

Le bonheur du peuple

L'homme est, pour la plupart, également malheureux lorsqu'il est soumis, sans réparation, aux passions d'un autre, ou laissé, sans contrôle, à la domination des siens. Le gouvernement est nécessaire à la sécurité des hommes particuliers et au bonheur de la société. Le peuple ne peut se réjouir que si les justes détiennent l'autorité.

I. Le devoir de ceux qui détiennent l'autorité de promouvoir le bonheur du peuple. Aucun homme n'est né simplement pour lui-même, pour consulter son propre avantage ou plaisir, et sans lien avec le bien des autres. C'est plus évidemment vrai de ceux qui sont élevés à un rang élevé, dignes d'honneurs et investis d'autorité. Celui qui porte les honneurs et reçoit les revenus d'une position élevée, sans s'occuper des devoirs de son poste, est, à un très haut degré, criminel, à la fois aux yeux de Dieu et aux hommes.

II. Par quels moyens le bonheur du peuple peut-il être le plus efficacement promu. La seule cause uniforme et perpétuelle du bonheur public est la vertu publique. Sans vertu, rien ne peut être possédé en toute sécurité ou correctement apprécié. Dans un pays comme le nôtre, la grande demande est la sécurité de la propriété, la confirmation de la liberté et l'extension du commerce. Si la richesse et la liberté pouvaient nous rendre heureux, il resterait à considérer comment la richesse et la liberté peuvent être assurées.

Les lois humaines doivent être limitées dans leurs effets. Les déficiences de la vie civile ne peuvent être comblées que par la religion. Le premier devoir d'un gouverneur est donc de diffuser dans la communauté un esprit de religion. A cette fin, il est nécessaire que l'ordre extérieur de la religion soit diligemment maintenu, que les solennités du culte soient dûment observées et qu'une révérence appropriée soit conservée pour les temps et les lieux appropriés à la piété. Et les gouverneurs doivent coopérer avec leurs lois par leurs propres exemples.

III. Comment le peuple doit aider et faire avancer les efforts de ses gouverneurs. Les nations ne peuvent être gouvernées que par leur propre consentement. Le premier devoir des sujets est l'obéissance aux lois. Aucun homme ne pense que les lois sont inutiles pour les autres ; et aucun homme, s'il considère sa propre fragilité inhérente, ne peut à juste titre les penser inutiles pour lui-même. Même les erreurs et les déficiences de l'autorité doivent être traitées avec respect.

Toutes les institutions sont défectueuses par leur nature, et tous les dirigeants ont leurs imperfections, comme les autres hommes. Comme le gouvernement est difficile à administrer, il est donc difficile à comprendre ; et là où très peu ont la capacité de juger, très peu ont le droit de censurer. Les lois seront facilement obéies par celui qui ajoute aux sanctions humaines les obligations de la conscience ; et il ne sera pas facilement disposé à blâmer ses supérieurs que la religion a mis au courant de ses propres fautes. ( John Taylor .)

Un gouvernement juste

I. Certains des principaux avantages dont les gens bénéficient sous un gouvernement juste.

1. Les lois sont dûment exécutées. Cela maintient tous les ressorts du corps politique dans leur juste ton, et donne vie et vigueur à leur mouvement.

2. Le vrai mérite y trouve protection et encouragement. Cela vivifie l'esprit des gens et les fait étudier pour être utiles selon un principe juste.

3. Un tel gouvernement apparaît à l'étranger avec poids et autorité. La justice exalte une nation et étend sa renommée et sa réputation dans des pays très éloignés.

4. Un tel gouvernement est accompagné de la bénédiction de Dieu.

II. Comment les gens devraient-ils exprimer leur joie quand les justes sont au pouvoir ?

1. Par une obéissance prête et joyeuse à l'autorité.

2. Par des remerciements reconnaissants à Dieu pour une si grande bénédiction.

3. Le peuple doit exprimer sa joie par sa gratitude envers de tels dirigeants. ( Bp. John Hough .)

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