Et dis : Comment ai-je détesté l'instruction, et mon cœur méprisé la réprimande.

La conscience comme instrument de punition

Ce sont censés être les paroles d'un jeune homme dont la vie dissolue avait provoqué la maladie, le besoin et l'infamie. Il se dresse au bord de la vie, un phare pour tous ceux qui vivent sans Dieu. Le remords, comme un vautour farouche, s'était agrippé à son âme, et le désespoir avait jeté les ombres d'une nuit morne autour de lui. C'est de ses réflexions morales que naquit sa plus vive angoisse.

I. L'autorité naturelle de la conscience, et son pouvoir conséquent d'infliger une punition.

1. Si nous voulons apprécier la capacité de l'âme à souffrir par l'action morbide des sentiments moraux, nous devons d'abord comprendre sa structure interne, ses diverses facultés et pouvoirs. L'homme est doté de divers pouvoirs de raison, de sensibilité et d'action. Parmi les principes d'action, certains sont mécaniques, comme l'instinct et l'habitude ; certains sont animaux, comme les appétits et certains des désirs et affections ; et d'autres rationnelles, résultant de la connaissance de ses relations avec les autres êtres et de la prévision des conséquences propres de ses actes.

Il combine ainsi dans sa nature les lois qui régissent la création brute avec celles qui le déclarent fait à « l'image de Dieu », et lui conviennent d'un état de discipline morale. Avec cette nature complexe, il est doté du pouvoir d'autonomie, ce qui implique le bon exercice de toutes les propriétés de son être, sous la direction et le contrôle d'une autorité suprême. Cette autorité est la conscience, que Dieu a intronisée dans le sein humain avec tous les attributs de la souveraineté.

L'animal brut se précipite vers la satisfaction de ses désirs sans une pensée au-delà de l'objet immédiat poursuivi. L'homme porte sous son regard les justes relations de l'être universel, choisit et poursuit.

2. Considérez ce qu'est une conscience de moniteur. Elle nous apprend à faire de bonne foi, comme étant juste, ce que nous faisons ; mais il ne fournit pas par lui-même une règle de droit indépendante.

3. Le gouvernement de la conscience n'est pas comme celui des appétits animaux. Sa voix est douce et persuasive, souvent noyée dans la clameur de la passion, ou ignorée dans la poursuite avide d'un plaisir interdit.

4. Si la conscience est suprême, selon la constitution originelle de notre nature, alors, quels que soient les abus occasionnels et temporaires qu'elle puisse recevoir de l'usurpation des penchants animaux, elle doit dans l'ensemble, et en prenant toute la portée de notre l'existence dans le compte, possèdent un pouvoir ascendant sur l'homme.

5. Allez où vous voudrez, la terreur naturelle d'une conscience accusatrice s'avérera avoir été le bâton de terreur des coupables de tous les âges. Aucun homme ne supportera longtemps l'action directe de l'auto-reproche. L'inquiétude de l'âme, sous l'action du reproche, s'est manifestée sur une large échelle dans les superstitions encombrantes et souvent sanglantes des païens. Nous avons vu la détresse et l'angoisse qu'un sentiment de culpabilité produit dans la poitrine du pécheur éveillé.

II. La nature et l'étendue de l'action punitive de la conscience. Par rapport à Dieu, une conscience de culpabilité s'accompagne -

1. Avec un sentiment de perte de la faveur et de la communion divines.

2. Un sentiment de culpabilité s'accompagne d'une appréhension de la punition. Dans le cœur de tout homme existe la croyance que ce monde est sous un gouvernement providentiel, des justes prix dont il a quelque chose à espérer ou à craindre dans un état futur d'être. Par rapport à d'autres êtres moraux, un sentiment de culpabilité s'accompagne de...

(1) Une perte de la confiance et de l'estime des saints.

(2) Une conscience de culpabilité éveille le remords, une émotion complexe, consistant en un simple regret et une désapprobation morale de soi-même ; en d'autres termes, c'est le regret moral.

Considérations pratiques:

1. Combien illusoire est cet espoir de bonheur futur qui, bien qu'il soit construit sur la bonté naturelle de Dieu, manifestée par un médiateur, ne fait pas nécessairement compter sur une vie sainte. Il n'appartient pas à la toute-puissance de produire le bonheur moral dans une âme polluée.

2. Nous percevons ici le caractère raisonnable ainsi que la certitude d'une punition future. ( Freeborn C. Hibbard, MA .)

Lamentation d'une femme sur une vie gâchée

Les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans la famille, dans l'Église, dans l'État. Une femme aimant Dieu et craignant Dieu fera une nationalité aimant Dieu et craignant Dieu.

1. Une jeune femme qui omet sa chance de rendre sa maison heureuse.

2. Une jeune femme qui passe toute sa vie, ou gaspille sa jeune féminité, à faire preuve d'égoïsme.

3. Une jeune femme qui gâche sa chance de faire le bien.

4. Une jeune femme qui perd sa chance de salut personnel. L'opportunité est partie, est partie pour toujours. Privilèges gâchés, gâchés à jamais. L'âme perdue, perdue à jamais. ( T. De Witt Talmage .)

Auto-condamnations

I. Les sensualistes finiront par se condamner eux-mêmes.

1. A cause de la question du péché en général, qui doit aboutir à une auto-condamnation.

2. À cause de la force de leur chagrin résultant de leurs ennuis.

3. À cause de la force de la vérité, qui finira par tout vaincre.

4. À cause du pouvoir de la conscience.

II. Ce qui est le plus douloureux pour l'esprit des gros pécheurs à la fin, c'est de mépriser l'instruction.

1. Parce que c'est une grande miséricorde pour Dieu d'offrir des enseignants.

2. Parce que ne pas écouter l'instruction est le moyen de tomber dans le péché, et ne pas écouter pour réprimander le moyen d'y demeurer.

III. Les hommes méchants détestent de tout cœur les instructions et les légères réprimandes.

1. Parce qu'ils sont contraires à leurs affections corrompues et à leurs désirs méchants.

2. Il semble qu'ils les haïssent de tout leur cœur par la méchanceté qu'ils portent aux réprobateurs de leurs péchés, qui est véhémente et mortelle. Leurs convoitises sont si fortes sur eux qu'ils haïssent et méprisent toutes les réprimandes. ( Francis Taylor, BD .)

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