La richesse et l'honneur sont avec Moi ; oui, richesse durable et justice.

Sur l'acquisition et l'utilisation des richesses

Tout ce qui est vrai et substantiel de bonheur, même dans cette vie, dépend nécessairement de la moralité et de la religion. Les richesses et les richesses ne sont que de lourdes charges et un bois inutile si elles ne sont pas utilisées pour récompenser les bons, exciter les diligents et soulager les opprimés. Mais que la religion soit le chemin qui mène à la richesse et à la substance, et qu'être bon soit le chemin pour devenir riche, semble être un paradoxe contraire aux sentiments de l'humanité.

La piété peut bien nous consoler dans nos besoins et nous soutenir dans nos afflictions ; mais que ce soit le meilleur facteur pour les gagner et les stocker est une affirmation si opposée à la persuasion des hommes qu'elle semble être l'affirmation sauvage de celui qui défendrait une nouveauté.

I. La piété est le moyen le plus efficace pour obtenir des richesses.

1. Les richesses sont le don de Dieu, pas les biens de la fortune. S'il existe un gouverneur du monde sage et prévoyant, le succès de toutes les entreprises humaines dépend de sa disposition des choses. Si les hommes de vertu et de piété sont les favoris du Tout-Puissant, ils peuvent s'attendre à des générosités comme signes de son amour ; s'ils sont ses fidèles serviteurs, en récompense de leur fidélité.

2. Voyez ce qu'est la piété, examinez-la en elle-même et dans ses conséquences, et nous la trouverons naturellement productrice de richesses et d'abondance. La piété est la pratique habituelle des vertus morales et divines, dont chacune a tendance à enrichir ses adeptes, par exemple, l'industrie, la tempérance, l'humilité, l'amour fraternel, la libéralité et la charité.

3. Le crédit et la réputation dans le monde dépendent très fortement de l'honnêteté et d'une vie droite, et ce sont des choses absolument nécessaires à la promotion de notre santé et de nos intérêts matériels. La seule base solide d'une bonne réputation est la piété et la vertu.

4. La piété et la vertu dirigent vers l'utilisation de ces méthodes qui sont honnêtes et licites. Les moyens les plus honnêtes sont toujours les plus doux.

II. La sécurisation des richesses ou leur pérennisation. Cela peut être considéré à un double égard -

1. Par rapport à nous-mêmes.

2. Par rapport à la postérité. Tout ce qui est obtenu par des moyens qui répugnent à la piété ne doit pas être conservé, mais doit être abandonné. Tous les vices ont une tendance naturelle à appauvrir l'humanité. Il est bon de noter que l'efficacité de la piété n'est pas bornée ici ; elle va au-delà de la tombe et entraîne ses bénédictions sur les générations futures. La génération des fidèles sera bénie. ( William Hayley, MA )

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