Je revêtirai aussi ses prêtres du salut.

Un sermon de consécration

I. Le Prometteur « Je » : c'est-à-dire le Seigneur ; le Dieu le plus vrai, le plus constant, le plus puissant ; le plus vrai et le plus sincère dans la déclaration de son dessein, le plus constant et le plus immuable dans la poursuite, le plus puissant et le plus incontrôlable dans la parfaite exécution de celui-ci. Ses attributs et perfections glorieux, si souvent célébrés dans les Saintes Écritures, fondent notre confiance sur toutes les promesses de Dieu, et nous obligent, malgré les plus grandes invraisemblances ou difficultés opposées, à croire l'exécution infaillible de cela.

II. Les personnes que la promesse concerne principalement.

1. Prêtres ; c'est-à-dire des personnes particulièrement dévouées et employées dans les affaires sacrées ; distingué expressément des pauvres (c'est-à-dire des autres personnes douces et humbles) ; et des saints (c'est-à-dire tous les autres hommes bons et religieux).

2. Ses prêtres ; c'est-à-dire les prêtres de Sion : de cette Sion que « l'Éternel a choisie » ; qu'il « a désiré pour sa demeure permanente » ; dans laquelle il a résolu de « se reposer et de résider pour toujours ». D'où il suit assez clairement que les prêtres et les pasteurs de l'Église chrétienne sont par la présente, sinon uniquement, mais principalement désignés.

III. La question de la promesse. « Je m'habillerai », etc. Le moins que l'on puisse imaginer ici promis aux « prêtres de Sion », comprendra ces trois choses.

1. Une condition de vie libre et sûre : qu'ils ne soient pas exposés à des dangers continuels de ruine ; de souffrance misérable ou de préjudice irréparable : que les bienfaits de la paix, de la loi et de la protection publique leur appartiennent particulièrement.

2. Une provision de subsistance suffisante pour eux : que leur condition de vie ne soit pas entièrement nécessaire, ou très précaire ; mais qu'ils seront pourvus de fournitures raisonnables qui sont nécessaires pour les encourager dans l'exercice joyeux de leur devoir.

3. Un degré convenable de respect, et un rang si élevé parmi les hommes, qu'ils peuvent les recommander à l'estime générale et les justifier du mépris.

IV. Les raisons.

1. L'honneur de Dieu réside dans le domaine sûr, confortable et honorable de ses prêtres ; et cela à cause de ces relations multiples, par lesquelles ils sont alliés, appropriés et dévoués à Lui-même. Ils sont d'une manière particulière Ses serviteurs, intendants, ambassadeurs, collaborateurs, etc.

2. Le bien de l'Église exige que la prêtrise soit bien protégée, bien pourvue et bien considérée.

3. L'équité ordinaire l'exige. Y a-t-il une charge plus laborieuse, plus vexatoire que la leur ? accompagné d'un labeur plus ennuyeux, de soins plus attentifs, d'une assistance plus fastidieuse ? ( Isaac Barrow, DD )

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