Ne mettez pas votre confiance dans les princes.

Dépendance à l'homme interdite

I. L'humanité est naturellement disposée à le faire. Les jeunes dépendent des vieux et les vieux des jeunes. Les pauvres dépendent des riches et les riches des pauvres. Le serviteur dépend de son maître, et le maître du serviteur. Le sujet dépend du dirigeant, et le dirigeant du sujet. L'enfant dépend de ses parents et le parent de l'enfant. Est-il donc étrange que des créatures telles que nous sommes, dans notre état actuel, dépendent trop les unes des autres ? Nous formons très tôt cette habitude, qui se renforce constamment à travers tous les changements et périodes de la vie, et que Dieu avait initialement prévu que nous formions et cultivions. Mais il n'a jamais voulu que notre dépendance mutuelle soit un juste motif pour notre renoncement à notre dépendance suprême à l'égard de lui-même.

II. Dieu leur a interdit de faire cela.

1. Il leur a demandé de placer leur propre dépendance suprême sur lui-même.

2. Il leur a interdit d'avoir confiance en eux-mêmes.

III. Pourquoi Il l'a interdit.

1. Parce que l'humanité est un objet tellement impropre à la dépendance suprême.

(1) Mortel.

(2) frêle ;

(3) Inconstant.

(4) Absolument dépendant de Dieu.

2. Pour les préserver des nombreux dangers et déceptions auxquels une telle confiance indue les expose.

3. Parce qu'il tend à les aliéner de Lui-même, et à les fixer dans l'aisance et la sécurité, sur un fondement faux et faillible.

4. Pour éviter qu'ils ne se ruinent à jamais. ( N. Emmons, DD )

L'interdiction de la confiance charnelle

1. En quoi un homme se fie le plus, qu'il estime le plus et qu'il loue le plus dans son cœur ; c'est pourquoi le psalmiste nous place sur Dieu comme un juste objet de confiance, et nous détourne du mal, afin qu'il nous enseigne à faire de Dieu le seul objet de louange.

2. Parce que l'objet principal de notre confiance charnelle est naturellement l'homme au pouvoir, qui semble capable de faire pour nous, capable de nous élever à la dignité et à la richesse, et de nous maintenir dans quelque état du monde ; c'est pourquoi nous devons jeter cette idole en particulier, afin que nous puissions mieux placer notre confiance en Dieu.

3. Pour couper la confiance charnelle en l'homme, afin que ni les hommes méchants ne puissent se fier aux grands hommes, ni les grands hommes ne puissent se fier à la multitude des hommes méchants, nous devons nous rappeler qu'aucun homme n'est naturellement meilleur que ses ancêtres, mais tel que ses pères étaient, tel est-il, c'est-à-dire une créature pécheresse, faible et inconstante.

4. La raison pour laquelle nous ne devrions pas faire confiance à l'homme est qu'il ne peut ni s'aider lui-même ni l'homme qui a confiance en lui quand il en a le plus besoin.

5. Il ne faut pas se fier à celui qui ne peut pas se délivrer de la mort, car on ne sait pas quand la mort s'emparera de lui.

6. Quoi que la bonne volonté, ou le but, ou la promesse d'un homme puisse donner l'assurance, tout s'évanouit quand l'homme meurt. ( D. Dickson. )

Homme trop frêle pour notre soutien

On peut s'appuyer sur la créature sans tomber un instant, comme on se heurte à une clôture folle ; mais finalement l'accessoire cède, et des blessures sinon la mort s'ensuit. Dieu seul est digne de confiance. ( Anonyme. )

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