Que toute la terre craigne le Seigneur.

La nature et l'influence de la crainte de Dieu

I. quelle est la crainte et la crainte appropriées qui sont dues de l'homme à Dieu ? Distinguer entre une peur servile ou superstitieuse, et une peur filiale ou religieuse. Nous devons éviter le premier comme un déshonneur pour Dieu ; nous y sommes obligés comme un devoir indispensable, véritable ressort et motif de notre obéissance chrétienne.

II. quelques considérations qui doivent posséder dans nos âmes cette affection pour la divinité. Pouvons-nous réfléchir à la connaissance infinie et à l'omniprésence de Dieu, et ne pas avoir peur de cet Être à qui même les pensées et les intentions les plus secrètes du cœur ne sont pas cachées ? Ou bien, pouvons-nous nous souvenir qu'il est infiniment juste, sans souci religieux de l'événement de ce jour où nous devons comparaître devant son tribunal impartial ? Mais l'attribut qui exige surtout de nous cette affection, c'est sa puissance.

Personne ne peut résister ou interrompre l'exécution de sa volonté ; Il a le pouvoir de sauver et le pouvoir de détruire ; il n'est pas non plus responsable envers qui que ce soit de sa domination sur nous. Mais ces arguments provenant des perfections de la Divinité nous posséderont encore plus efficacement avec cette révérence, si en même temps nous réfléchissons avec une juste humilité sur nous-mêmes. Que nous sommes des êtres indigents et sans défense ; les personnes à charge de sa providence ; autant que nous le sachions, le plus bas de tous les êtres intelligents, dont la force est la faiblesse, et dont la sagesse est la folie. Et, ce qui est encore plus mortifiant, nous avons provoqué cette toute-puissance par nos péchés ; ont affronté sa bonté, méprisé ses conseils et se sont rebellés contre son autorité.

III. l'influence qu'aura cette affection sur la conduite de notre vie. En général, l'effet de cette peur sera une obéissance sincère et universelle aux commandements de Dieu. La crainte de sa majesté nous gardera de la présomption, et les promesses de sa miséricorde du désespoir : car, telle est sa majesté, telle est sa miséricorde. Si ce principe était bien fixé dans l'esprit des hommes, nous serions honteux de l'hypocrisie, et tremblerions du blasphème ; ni l'espoir que notre trahison puisse échapper à l'attention, ni nos blasphèmes la vengeance de Dieu.

Cette affection donnera de la chaleur à notre zèle et de l'esprit à notre dévouement ; animera notre foi, vivifiera notre espérance et étendra notre charité ; nous détournera du péché et nous encouragera dans notre devoir. ( J. Rogers, DD )

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