Qui étouffe le bruit des mers, le bruit de leurs vagues et le tumulte des peuples.

La providence de Dieu manifestée dans la répression des tumultes populaires

I. Le corps du peuple, comme le corps des eaux, n'est jamais absolument en repos ; et quand il l'est le plus, il est toujours disposé à devenir autrement.

1. Les insatisfactions à l'égard des mesures gouvernementales sont les plus faciles à concevoir ; et, quand ils commencent à opérer, sont extrêmement productifs de ces murmures et de ces bruits parmi le peuple, qui sont les précurseurs des troubles et les signes sûrs des tempêtes imminentes dans l'État.

2. Ils sont en outre susceptibles d'être touchés soit par des circonstances riches, soit par des circonstances désespérées dans leur fortune privée. Il devrait sembler étrange que deux causes si directement opposées concourent à produire le même mauvais effet ; mais il arrive ainsi que la prospérité même de ceux qui s'en méprennent, au lieu d'engendrer dans leur esprit ce contentement et cette reconnaissance qu'on devrait attendre comme sa conséquence la plus naturelle, est susceptible d'exciter en eux ces passions turbulentes et indisciplinées. , d'où naissent les guerres.

3. Il faut avouer avec regret, puisqu'on ne peut nier avec vérité, que le nom sacré de religion, dont on aurait pu espérer qu'il eût contribué à apaiser ces troubles, n'a que trop souvent conspiré à les fomenter.

4. Les mécontentements qui naissent de ces différentes causes sont d'excellents instruments entre les mains d'hommes factieux et ambitieux, qui, sous la profession de rechercher l'intérêt public, sont mieux à même de promouvoir, tout en dissimulant, le leur.

5. Une vue très superficielle de la nature humaine peut servir à nous convaincre que n'importe quelle passion ajoute des ailes à un homme dans les progrès qu'il fait vers l'accomplissement de sa fin. Il est donc naturel de supposer que lorsque toutes ces impulsions à l'action différentes et même contradictoires, comme tant de vents violents et contraires, ont élevé la fermentation dans un peuple, il doit être « comme la mer agitée quand elle ne peut pas se reposer. "

II. Et cela aurait pu être, devait inévitablement être notre cas ; si le Tout-Puissant, qui seul peut gouverner « la fureur de la mer et la folie du peuple », n'avait providentiellement prescrit à l'un la même règle qu'il a naturellement prescrite à l'autre. « Tu iras jusqu'ici, et pas plus loin ; et ici s'arrêteront tes flots orgueilleux.

1. Apprenons à distinguer, autant que nous le pouvons, entre notre propre conservation et la destruction de nos ennemis ; et bien que nous ne puissions jamais être assez reconnaissants pour l'un, ne montrons pas un triomphe sans virilité en nous réjouissant de l'autre.

2. Puisque, par la bonne providence de Dieu, nous sommes maintenant entièrement libérés du danger, ne soyons pas assez faibles pour imaginer que nous n'en avons jamais été.

3. Alors que nous commémorons maintenant un jour que « le Seigneur a » sans aucun doute « a fait, nous devons », sans aucun doute, « nous en réjouir et nous en réjouir » ; mais que cette joie ne se manifeste pas dans un tour vertigineux de gaieté et de débauche, dans des scènes successives d'intempérance, d'excès et d'émeute ; mais dans une complaisance sobre et modeste, dans la conscience d'avoir eu Dieu pour protecteur ; en contemplant son adorable puissance ; en lui adressant nos remerciements pour sa bonté imméritée, et en suppliant la continuation de sa protection envers nous.

4. Que notre gratitude ne se termine pas avec le jour ; laissons-le vivre tant que nous aurons des cœurs à concevoir et un souffle pour l'exprimer. ( T. Ashton, DD )

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