Afin qu'ils mettent leur espérance en Dieu, et n'oublient pas les œuvres de Dieu, mais gardent ses commandements.

Sur la tromperie du cœur, en ignorant les dispenses providentielles en général

I. Montrer ce qu'implique une observation assidue des dispenses providentielles.

1. Une enquête approfondie sur les différentes étapes de la Providence vers nous.

2. Attention au tempérament de nos cœurs, aux préceptes de la conscience et aux mouvements du Saint-Esprit, qui concourent à ces dispenses.

3. Un essai précis de la signification de toutes les dispensations par la norme infaillible de la révélation.

4. Un désir sincère de percevoir le dessein de Dieu comme d'une nature aimante.

5. Un enregistrement fidèle de ces dispenses.

II. Illustrez quelques-unes des tromperies pratiquées par le cœur, afin d'empêcher une observation assidue des dispenses providentielles.

1. Il nous incite à l'indifférence à l'égard de la religion pratique.

2. Il les représente comme incertains.

3. Il représente de nombreux événements comme insignifiants et indignes d'attention.

4. Il s'oppose à cet exercice, comme s'il tendait inévitablement à l'enthousiasme.

5. Il est représenté comme une grande servitude envers nous-mêmes.

6. Le cœur peut peut-être plaider que ce cours est négligé par beaucoup de ceux qui sont aussi bons chrétiens que nous.

III. Annoncez aux desseins du cœur trompeur en nous dissuadant d'observer les dispensations divines.

1. Il veut priver Dieu de la gloire résultant de cet exercice.

2. Par cette négligence inexcusable, le cœur illusoire entend priver les croyants de beaucoup de confort réel. Il y a deux canaux par lesquels le Seigneur communique la consolation à son peuple. Ce sont sa Parole et sa Providence. Mais nous perdons une grande partie de notre confort si nous les gardons séparés.

(1) Une observation assidue ouvrirait éminemment le mystère de la Providence.

(2) Il tend à augmenter une sainte crainte de Dieu.

(3) C'est un moyen illustre de découvrir l'amour divin.

(4) Il tend grandement à fortifier la foi.

(5) C'est une grande incitation à vivre étroitement avec Dieu.

(6) Cette pratique doit jeter une grande lumière sur le mal du péché, en découvrant des froncements de sourcils et des châtiments providentiels pour les parties de notre conduite qui pourraient autrement sembler insignifiantes.

IV. Suggérez quelques motifs pour encourager les chrétiens à cet exercice.

1. Le commandement de Dieu ( Deutéronome 4:9 ).

2. Dieu a promis sa fidélité pour le succès de cette œuvre.

3. L'exemple des saints.

4. La considération du souvenir constant et tendre de Dieu de vous peut vous encourager à cet exercice.

5. Le souvenir des miséricordes passées vous offrira un argument avec Dieu pour des exemples renouvelés de son amour.

V. Mises en garde finales.

1. Gardez-vous de faire de la Providence la règle de votre conduite. Ce serait la mettre à la place du monde, qui n'est pas seulement la règle principale, mais la seule.

2. Ne jugez pas des dispenses providentielles par leur aspect extérieur.

3. Dans toutes vos observations de la providence divine, rappelez-vous toujours que les voies de Dieu sont insondables. Ses jugements sont d'une grande profondeur.

4. Prenez garde de porter un jugement téméraire sur les desseins de Dieu. « Celui qui croit ne se hâtera pas. »

5. Soyez particulièrement sur vos gardes contre les jugements sévères et peu charitables. ( J. Jamieson, MA )

Mémoire, espoir et effort

Mon texte nous dit comment le passé, le présent et le futur - la mémoire, l'espoir et l'effort - peuvent être anoblis et bénis. Bref, c'est en les associant tous à Dieu. C'est en tant que domaine de Son travail que notre passé est le mieux rappelé. C'est en lui que nos espérances peuvent reposer le plus sagement. C'est garder ses commandements qui est la consécration du présent.

I. Associez Dieu à la mémoire par un souvenir reconnaissant. Nous pouvons voir sa présence plus clairement lorsque nous regardons en arrière sur une longue période de jours connectés et lorsque l'excitation de ressentir l'agonie ou le ravissement est passée, que nous ne le pouvions pendant qu'ils étaient chauds et que la vie était toute pressée et agitée.

II. Vivez dans l'avenir par l'espérance en Lui. L'espérance doit à la Mémoire les pigments avec lesquels elle peint, la toile sur laquelle elle peint, et les objets qu'elle y représente. Mais dans toutes nos espérances terrestres, il y a un sentiment d'incertitude qui suscite l'inquiétude autant que l'attente. Et celui dont la vision vers l'avant ne court que le long des bas niveaux de la terre, et n'est nourri que par l'expérience et le souvenir, ne pourra jamais dire : « J'espère avec certitude et je sais que mon espérance se réalisera. Mais ceux dont les espoirs reposent sur Dieu ont un certain espoir, suffisant, et qui remplit tout l'avenir.

III. Vivez dans le présent par une obéissance acharnée. Après tout, la mémoire et l'espoir sont censés nous préparer au travail dans l'instant de vol. L'un et l'autre doivent nous pousser à respecter les commandements de Dieu ; car l'un et l'autre donnent des motifs qui doivent nous y incliner. Un passé plein de bénédictions exige le sacrifice de cœurs aimants et de mains sérieuses. Un avenir si beau, si loin, si certain, si souverain ; et un espoir qui le saisit, et apporte un peu de son parfum doux dans l'air autrement inodore du pauvre présent, devrait pousser au service, vigoureux et continuel. Les deux devraient donner des motifs ; les deux devraient pousser à un tel service. ( A. Maclaren, DD )

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