Et Saül dit à Michal : Pourquoi m'as-tu ainsi trompé, et renvoyé mon ennemi, qu'il s'est échappé ? Et Michal répondit à Saul : Il me dit : Laisse-moi partir ; pourquoi devrais-je te tuer?

Ver. 17. Il me dit : Laisse-moi partir ; pourquoi devrais-je te tuer? ] C'était un deuxième mensonge, comme il est d'usage chez les menteurs d'étendre un mensonge sur un autre, et un pire que celui-là. 1Sa 19:14 Si c'était là un mensonge éhonté, c'était certainement un mensonge pernicieux : calomnier son mari pour se sauver. Combien mieux la femme de Polixène, qui était la sœur de Dionysos, le tyran, et quand son mari, accusé de trahison, s'enfuit en Italie, son frère lui demanda pourquoi elle ne lui avait pas fait part de la mort de son mari. fuyant, répondit avec assurance : An ita me degenerem putas, &c.

, Penses-tu que je suis une femme si peu dévouée, que si j'avais su que mon mari se serait enfui, je ne me serais pas enfui avec lui ? Et ici, je ne peux qu'insérer ce que j'ai lu de cette brave femme de Bohême dans la dernière et sanglante persécution là-bas. Le major de Litomeritia avait appréhendé vingt-quatre citoyens pieux, dont son propre gendre, et après qu'il les eut presque languis en prison, il les jugea noyés dans la rivière Albis : sur quoi sa fille, se tordant ses mains et tombant aux pieds de son père, le supplia d'épargner son mari.

Mais lui, plus dur qu'un roc, lui dit de se taire en disant : Quoi ! ne pouvez-vous pas avoir un mari plus digne que celui-ci ? à quoi elle répondit : Tu ne m'épouseras jamais avec personne ; et ainsi, se frappant la poitrine et s'arrachant les cheveux, elle suivit son mari jusqu'à la rivière. Et quand il fut jeté au milieu du fleuve lié, elle sauta dedans et le rattrapa par le milieu ; mais ne pouvant le tirer, ils se noyèrent tous les deux ensemble, et le lendemain on les trouva s'embrassant. une

a M. Clark's Mirror, 305.

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