Car qu'est-ce que le sage a de plus que l'insensé ? qu'a le pauvre qui sait marcher devant les vivants ?

Ver. 8. Car qu'est-ce que le sage a de plus que l'insensé ? ] Rien du tout dans cette vanité de la nature humaine, qu'elle a besoin d'une nourriture encore nouvelle pour la conserver. Quand un sage a mangé, n'a-t-il pas encore faim ? et sa faim ne doit-elle pas être de nouveau satisfaite aussi bien qu'une faim de sot ? En effet, comme tout homme est plus sage, il est plus tempéré : il mange pour vivre, pas pour manger. Il n'a pas besoin de grand-chose et n'est pas non plus esclave de son appétit ou de son palais.

Il peut se nourrir de bouillie pour un besoin, avec Daniel ; sur les coleworts, avec Elisée; sur un gâteau sur les charbons et une croisière d'eau, avec Elie; sur les sauterelles et le miel sauvage, avec le Baptiste ; sur du pain d'orge, avec les disciples; sur un hareng ou deux, comme Luther, &c. C'est un imbécile qui peut mal encadrer. Il mange comme une bête avec l'ancien monde - Tρωγοντες Mat 24:38 - et " se nourrit sans peur " ; Jdg 1:12 il "pourvoit à la chair" Rom 13:14 et "la surcharge d'excès et d'ivresse"; Luc 21:34 il ne mesure pas sa joie à ce que la nature exige, mais à ce que désire l'appétit avide, comme si c'était là tout son bonheur.

Qu'est-ce que le pauvre qui sait marcher avant les vivants, c'est-à-dire le pauvre sage qui vit par son esprit peut « servir le temps », au sens de saint Paul (si jamais il l'entendait là, Rm 12 :11), et faire un changement honnête pour se frotter à travers le monde. Qu'est-ce qu'un tel homme a de plus qu'un homme plus simple dans ce particulier ? Sa faim ne revient-elle pas - son estomac a-t-il soif d'une nouvelle nourriture ? Animantis cuiusque vita est fuga, dit le philosophe : Sans la réparation de la nutrition, la vie naturelle serait bientôt éteinte.

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