La voix a dit, pleure. Et il dit : Que dois-je pleurer ? Toute chair [est] l'herbe, et toute sa bonté [est] comme la fleur des champs :

Ver. 6. La voix. ] Ou, Une voix - sc., en vision.

Que dois-je pleurer ? Toute chair est de l'herbe. ] Ceci est enseigné par chaque philosophe, dit Sasbout : mais jamais cela n'est enseigné efficacement jusqu'à ce que la Parole et l'Esprit de Dieu le crient au cœur, c'est pourquoi aussi il n'est pas prononcé ici sans un préparatif, par voie de dialogue, pour éveiller à attention.

Toute chair est de l'herbe. ] Non seulement comme de l'herbe, mais c'est de l'herbe : nous sommes tous des hommes mourants ; la mort nous a déjà saisis et se nourrit chaque jour de nous insensiblement. Vivre n'est que mentir en train de mourir. Les Juifs, en ce jour-là, quand ils reviennent d'enterrer un cadavre, jettent de l'herbe sur leurs têtes ; soit pour signifier que toute chair est herbe, soit pour leur espérance d'une résurrection.

Et toute sa bonté. ] Tout ce qui est eximiable ou excellent dans l'homme doit nécessairement disparaître, quand la gloire du Seigneur est révélée. Is 40:5 La vue de Dieu rend tout le reste petit.

Comme la fleur des champs. ] Qui est plus susceptible d'être dynamité, coupé ou piétiné, que la fleur du jardin.

Esse, fuisse, fore, tria florida sunt sine flore :

Nam simul omne perit, quod fuit, est, et erit. "

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