Dis au roi et à la reine : Humiliez-vous, asseyez-vous, car vos principautés descendront, [même] la couronne de votre gloire.

Ver. 18. Dites au roi et à la reine. ] Ou Madame, la dame ou la maîtresse; c'est-à-dire à la reine régente, même à Necustah, la mère de Jeconiah, disent les Juifs. Lorsque Bèze, au nom des Églises réformées de France, prononça un discours à Possiacum devant le jeune roi et la reine mère, il parla si efficacement, dit Rivet, qu'un grand cardinal qui l'entendit souhaita qu'il eût été muet que jour, ou qu'ils étaient tous sourds. Ce roi et cette reine dans le texte pourraient être tout aussi convaincus, mais pas complètement convertis.

Humiliez-vous, asseyez-vous. ] Héb., Humble, asseyez-vous en bas.

Pour vos principautés. ] Ou, Vos atours de tête.

La couronne de ta gloire. ] Ou, Ta couronne de gloire; c'est-à-dire votre couronne glorieuse, dont vous aurez assez à dire, comme Antigone l'a fait de son diadème, O vilis pannus, etc. Ou, comme un autre monarque,

« Nobilis es, fateor, rutilisque onerata lapillis,

Innumeris curis sod comitata venis :

Quod bene si nossent omnes expendere, nemo,

Nemo foret assez tollere vellet humo. "

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