Une nation a-t-elle changé [ses] dieux, qui ne sont pas encore des dieux ? mais mon peuple a changé sa gloire pour [ce qui] ne profite pas.

Ver. 11. Une nation a-t-elle changé ses dieux ? ] Non; ils sont trop obstinés dans leurs superstitions. Xénophon dit que c'était un oracle d'Apollon, que ces dieux sont justement adorés qui leur ont été livrés par leurs ancêtres ; et c'est ce qu'il applaudit grandement. Cicéron dit aussi qu'aucune raison ne prévaudra jamais avec lui pour renoncer à la religion de ses ancêtres. Ce monarque du Maroc raconta à un ambassadeur d'Angleterre qu'il avait récemment lu saint Paul, et qu'il n'aimait en lui rien d'autre que cela, qu'il avait changé de religion. une

Qui pourtant ne sont pas des dieux.] Sed hominum figmenta et ludibria daemonum. Mais sont l'invention des hommes et la moquerie des démons. Quand Hercule entra dans un temple et y trouva l'image ou la statue d'Adonis, il l'abattit avec cette expression, Certe nil sacri es, Sûr que tu n'es pas un dieu ; on peut dire la même chose de toutes les idoles.

Mais mon peuple a changé sa gloire, ] -à- dire, leur Dieu, dont ils pourraient gloire, en disant que Deu 32:31 « Leur roche est pas comme notre rocher, nos ennemis eux - mêmes juges. »

a Heyl., Cosmographie.

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