Il ne verra pas les fleuves, les flots, les ruisseaux de miel et de beurre.

Ver. 17. Il ne verra pas les fleuves, les inondations ] C'est-à-dire que l'abondance et l'abondance de toutes les bonnes choses qui viennent aux justes, Velut confertim, certatim, et affatim, une confluence de toutes sortes de conforts et de contentements (Mercer) . L'oppresseur n'en aura aucun ; car insatiables et vexés par les fureurs d'une mauvaise conscience, ils ne jouissent de rien, bien qu'ils abondent de toutes choses, étant plus que tentants ; et si après sa chute il cherche à se recruter, il ne pourra jamais l'effectuer.

Il ne verra pas les fleuves, etc. Les soixante-dix, et d'autres après eux, le rendent par une élégante apostrophe, Ne, spectre rivos, Qu'il ne s'occupe jamais des fleuves, etc., car il ne le sera jamais. Il peut se faire plaisir dans l'espoir et l'attente d'une meilleure condition, mais Dieu le traversera sûrement. Pour ses richesses espérées, il aura la pauvreté, pour le plaisir la douleur, pour la maladie de la santé, pour le poison de la nourriture, pour la dignité disgrâce, pour la faveur de Dieu sa colère et sa haine, pour la destruction de la vie. Un autre compte rendu de la non-jouissance de l'homme méchant de ce qu'il a arraché à tort aux autres Zophar nous donne dans le verset suivant.

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