Et les enfants d'Israël firent encore du mal aux yeux de l'Éternel, et servirent Baalim, et Ashtaroth, et les dieux de Syrie, et les dieux de Sidon, et les dieux de Moab, et les dieux des enfants d'Ammon, et les dieux des Philistins, et abandonnèrent l'Éternel, et ne le servirent pas.

Ver. 6. Et les enfants d'Israël firent encore le mal, c'est-à-dire après la mort de Jaïr. Grande est la perte d'un bon magistrat. Israël a fait pire que jamais ; ils proficere in peius, comme le veut l'apôtre. 2Ti 3:13 Or ils affectent un , comme en avaient alors les païens autour d'eux, et comme Socrate, un païen honnête, tourné en dérision, et en dépit d'eux jura par un chêne, une chèvre, un chien, comme tenant ces de meilleurs dieux que ceux-là.

Cicéron, bien que dans son livre De Natura Deorum, il expose la vanité de toutes ces divinités païennes, pourtant dans son discours pour Flaccus il dit qu'il n'est pas devenu la majesté de l'empire romain d'adorer un seul dieu ; ils doivent avoir une multiplicité de dieux, pour des raisons d'État. Mais c'était parler et faire le mal comme ils le pouvaient. Jr 3:5 Pendant ce temps, ils "abandonnèrent le Seigneur et ne le servirent pas", comme il suit dans ce verset.

Car lorsqu'il fut quelquefois disputé parmi les Romains, - dans le concile servant à diviniser les grands hommes, - si le Christ, ayant fait beaucoup d'œuvres merveilleuses, comme Pilate l'a témoigné devant Tibère, devait être reçu au nombre des dieux, et son image mise au Panthéon, l'historien dit qu'à la longue elle fut portée négativement, pour ces deux raisons : d'abord parce qu'il persuadait la pauvreté et choisissait les pauvres ; deuxièmement, parce qu'il n'avait que peu d'adorateurs.

En conséquence, Pierre Martyr donne ici ces deux raisons pour lesquelles les Israélites se sont tellement prostitués après ces faux dieux des diverses nations voisines : (1.) Parce qu'ils ont tellement prospéré en richesse et en honneur, alors qu'eux-mêmes étaient si pauvres et méprisables ; (2.) Parce que l'adoration du vrai Dieu était si sévère, mais la superstition païenne licencieuse et agréable à la chair et au sang.

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