Leur cœur cria au Seigneur, muraille de la fille de Sion, que les larmes coulent jour et nuit comme un fleuve : ne te repose pas ; que la prunelle de tes yeux ne cesse pas.

Ver. 18. Leur troupeau cria à l'Éternel, ] par exemple, ils pleuraient sérieusement au moins, sinon sincèrement. Certains pensent que ce n'était pas un cri de l'esprit pour la grâce, mais seulement de la chair, pour la facilité et la libération de l'affliction ; c'est pourquoi, dans les paroles suivantes, le prophète se tourna vers les murs de Jérusalem, qui étaient maintenant détruits, les ordonnant de pleurer, car le peuple ne voulait pas. Et assurément, les murs de pierre des maisons des hommes, debout avec des cloches d'eau sur leurs visages avant le mauvais temps, témoigneront contre des cœurs aussi durs qui ne se relâcheront pas, et ainsi n'empêcheront pas la terrible tempête de la colère de Dieu pour leurs iniquités.

Il y a ceux qui rendent et ressentent le texte ainsi : « Leur cœur crie contre le Seigneur », c'est-à - dire que les adversaires mettent tout leur pouvoir pour concevoir le blasphème contre Dieu ; que l'Église prie donc dans l'espérance d'être entendue, et d'accélérer au mieux l'insolence de l'autre. Ceux-ci par mur comprennent les gens à l'intérieur du mur. D'autres, O mure, qui nunc es mera ruina ; pauvre mur brisé, ou, ô ville, qui n'es plus que des murs nus, sans logements et sans habitants.

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