Comme il est écrit : À cause de toi, nous sommes tués à longueur de journée ; nous sommes comptés comme des moutons pour l'abattage.

Ver. 36. Nous sommes tués toute la journée ] À l'époque de Dioclétien, 17 000 chrétiens auraient été tués en un mois. Dans le massacre parisien 30.000 en aussi peu de temps, et dans l'année 300.000.

Comme des brebis à l'abattoir ] Cette histoire lamentable des chrétiens de Calabre qui ont subi la persécution, en 1560 après JC, revient à ce texte. Car étant tous réunis dans une seule maison, comme dans une bergerie, le bourreau entre, et parmi eux en prend un, et lui bande les yeux avec un cache-nez autour de ses yeux, et le conduit ainsi à un endroit plus grand, où il lui commande s'agenouiller.

Ce qui fait, il se tranche la gorge, et le laisse ainsi à moitié mort ; et prenant son couteau de boucher et son silencieux tout de sang sanglant, il revient vers les autres, et les conduisant ainsi l'un après l'autre, il les expédie, au nombre de 88, pas autrement qu'un boucher ne tue ses veaux et ses moutons.

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