1-8 Malheur à ceux qui sont prêts à nourrir le peuple de Dieu, mais ne vous souciez pas de leur faire du bien! Voici un mot de réconfort aux moutons négligés. Bien qu'il ne reste qu'un reste du troupeau de Dieu, il les découvrira et ils seront amenés dans leurs anciennes habitations. On parle de Christ comme d'une branche de la famille de David. Il est lui-même juste, et par lui tout son peuple est rendu juste. Christ brisera la puissance usurpée de Satan. Toute la semence spirituelle d'Abraham croyant et priant Jacob sera protégée et sera sauvée de la culpabilité et de la domination du péché. Aux jours du gouvernement du Christ dans l'âme, l'âme habite à l'aise. Il est ici appelé «le Seigneur notre justice». Il est donc notre Justice comme aucune créature ne pourrait l'être. Son obéissance jusqu'à la mort est la justice justificative des croyants et leur titre au bonheur céleste. Et leur sanctification, comme source de toute leur obéissance personnelle, est l'effet de leur union avec lui, et de l'approvisionnement de cet Esprit. Par ce nom, tout vrai croyant l'appellera et l'invoquera. Nous n'avons rien à plaider mais ceci, Christ est mort, oui, est plutôt ressuscité; et nous l'avons pris pour notre Seigneur. Cette justice qu'il a exercée à la satisfaction de la loi et de la justice, devient la nôtre; étant un don gratuit qui nous est donné, par l'Esprit de Dieu, qui le met sur nous, nous en revêt, nous permet de nous y accrocher et de revendiquer un intérêt. «Le Seigneur notre justice» est un doux nom pour un pécheur convaincu; à celui qui a senti la culpabilité du péché dans sa conscience; vu son besoin de cette justice, et sa valeur. Ce grand salut est bien plus glorieux que toutes les anciennes délivrances de son église. Que nos âmes soient rassemblées vers lui et se trouvent en lui.

Continue après la publicité
Continue après la publicité