32-42 Les souffrances de Christ ont commencé par les plus douloureuses de toutes, celles de son âme. Il commença à être profondément étonné; mots non utilisés dans saint Matthieu, mais très pleins de sens. Les terreurs de Dieu se dressèrent contre lui, et il lui permit de les contempler. Jamais tristesse ne ressemblait à la sienne en ce moment. Maintenant, il a été fait une malédiction pour nous; les malédictions de la loi lui furent imposées comme notre caution. Il goûtait maintenant la mort, dans toute son amertume. Telle était cette peur dont parle l'apôtre, la peur naturelle de la douleur et de la mort, à laquelle la nature humaine sursaute. Pouvons-nous jamais avoir des pensées favorables, voire légères de péché, quand nous voyons les souffrances douloureuses que le péché, bien que comptées pour lui, a apporté au Seigneur Jésus? Cela reposera-t-il léger sur nos âmes, si lourdes sur la sienne? Christ était-il dans une telle agonie pour nos péchés, et ne serons-nous jamais en agonie à leur sujet? Comment devrions-nous regarder celui que nous avons percé et pleurer! Il nous devient extrêmement triste pour le péché, parce qu'Il l'était, et ne jamais s'en moquer. Le Christ, en tant qu'homme, a plaidé que, si c'était possible, ses souffrances pourraient passer de lui. En tant que médiateur, il se soumit à la volonté de Dieu, disant: Néanmoins, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux; Je lui souhaite la bienvenue. Voyez comment la faiblesse pécheresse des disciples de Christ revient et les domine. Quels lourds sabots ces corps qui sont les nôtres sont à nos âmes! Mais quand nous voyons des problèmes à la porte, nous devons nous y préparer. Hélas, même les croyants regardent souvent les souffrances du Rédempteur avec somnolence, et au lieu d'être prêts à mourir avec le Christ, ils ne sont même pas prêts à regarder avec lui une heure.

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