15-21 Une deuxième ambassade a été envoyée à Balaam. Ce serait bien pour nous, si nous étions aussi sérieux et constants à poursuivre un bon travail, malgré les déceptions. Balak a jeté un appât, non seulement pour la convoitise de Balaam, mais pour sa fierté et son ambition. Avec quelle sincérité devrions-nous implorer Dieu quotidiennement de mortifier de tels désirs en nous! Ainsi les pécheurs ne s'en tiennent à aucune douleur, n'épargnent aucun coût, et ne se soucient pas de la hauteur de leur abaissement, pour satisfaire leur luxe ou leur malice. Serons-nous alors réticents à faire ce qui est juste? Dieu pardonne! Les convictions de Balaam le chargeaient de respecter le commandement de Dieu; aucun homme n'aurait pu mieux parler. Mais beaucoup appellent Dieu leur, qui ne sont pas à lui, pas vraiment parce que pas seulement à lui. Il n'y a pas de juger les hommes par leurs paroles; Dieu connaît le cœur. Les corruptions de Balaam l'inclinaient en même temps à aller à l'encontre du commandement. Il semblait refuser la tentation; mais il n'en exprima aucune horreur. Il avait un fort désir d'accepter l'offre et espérait que Dieu pourrait lui donner la permission de partir. On lui avait déjà dit quelle était la volonté de Dieu. C'est une certaine preuve de la décision de la corruption dans le cœur, de demander la permission de pécher. Dieu a livré Balaam aux convoitises de son propre cœur. De même que Dieu nie parfois les prières de son peuple par amour, il accorde parfois les désirs des méchants en colère.

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