1-10 Les camps d'Israël étant pleinement visibles, Balaam ordonna la construction de sept autels, et un taureau et un bélier à offrir sur chacun. Oh la stupidité de la superstition, d'imaginer que Dieu sera à la merci de l'homme! La malédiction est transformée en bénédiction, par la puissance dominante de Dieu, dans l'amour d'Israël. Dieu a conçu pour servir sa propre gloire par Balaam, et donc l'a rencontré. Si Dieu a mis un mot dans la bouche de Balaam, qui aurait défié Dieu et Israël, il ne manquera certainement pas à ceux qui désirent glorifier Dieu et édifier son peuple; on leur donnera ce qu'ils doivent parler. Celui qui ouvrit la gueule de l'âne fit dire à la bouche de ce méchant homme des paroles aussi contraires au désir de son cœur que celles de l'âne l'étaient aux pouvoirs de la brute. Le miracle était aussi grand dans un cas que dans l'autre. Balaam déclare Israël sûr. Il admet qu'il ne pouvait pas faire plus que ce que Dieu lui a laissé faire. Il les déclare heureux dans leur distinction du reste des nations. Heureux dans leur nombre, ce qui les a rendus à la fois honorables et formidables. Heureux dans leur dernière fin. La mort est la fin de tous les hommes; même les justes doivent mourir, et il est bon pour nous de penser à cela par rapport à nous-mêmes, comme Balaam le fait ici, en parlant de sa propre mort. Il déclare que les justes sont vraiment bénis, non seulement pendant leur vie, mais à leur mort; ce qui rend leur mort encore plus désirable que la vie elle-même. Mais il y en a beaucoup qui désirent mourir de la mort des justes, mais ne s'efforcent pas de vivre la vie des justes; volontiers auraient-ils une fin comme la leur, mais pas une voie comme la leur. Ils seraient des saints au ciel, mais pas des saints sur terre. Cette parole de Balaam n'est qu'un souhait, pas une prière; c'est un vain souhait, n'étant qu'un souhait de la fin, sans souci des moyens. Beaucoup cherchent à calmer leur conscience avec la promesse d'un amendement futur, ou à reprendre un faux espoir, alors qu'ils négligent la seule voie de salut, par laquelle un pécheur peut être juste devant Dieu.

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