1-12 Nous devrions fréquemment considérer la personne du Souffrant dont il est ici question, et nous demander pourquoi, ainsi que ce qu'il a souffert, afin qu'en méditant dessus, nous puissions être plus humiliés pour le péché, et plus convaincus de notre danger, afin peut ressentir plus de gratitude et d'amour, nous contraignant à vivre pour sa gloire qui est morte pour notre salut. Par conséquent, nous apprenons, dans l'affliction, à confier la garde de notre âme à Dieu, afin de ne pas être aigris de mécontentement ou de sombrer dans le désespoir. David a été détesté à tort, mais les paroles s'appliquent beaucoup plus pleinement à Christ. Dans un monde où l’iniquité règne tant, nous ne devons pas nous demander si nous rencontrons à tort ceux qui sont nos ennemis. Veillons à ne jamais faire de mal; alors si nous recevons mal, nous pouvons mieux le supporter. Par la satisfaction que Christ a faite à Dieu pour notre péché par son sang, il a rétabli ce qu'il n'avait pas enlevé, il a payé notre dette, a souffert pour nos offenses. Même lorsque nous pouvons plaider non coupable, quant aux accusations injustes des hommes, cependant, devant Dieu, nous devons nous reconnaître pour mériter tout ce qui nous est apporté. Tous nos péchés naissent de notre sottise. Ils sont tous faits aux yeux de Dieu. David se plaint de la méchanceté des amis et des relations. Cela s'est accompli en Christ, dont les frères ne croyaient pas en lui, et qui a été abandonné par ses disciples. Le Christ nous a satisfaits, non seulement en reportant les honneurs dus à Dieu, mais en se soumettant aux plus grands déshonneurs qui puissent être faits à n'importe quel homme. Nous n'avons pas besoin d'être découragés si notre zèle pour les vérités, les préceptes et l'adoration de Dieu, devait provoquer certains, et amener d'autres à se moquer de notre tristesse et de notre mort pieux envers le monde.

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