Tu ne prêteras pas à usure à ton frère — À un Israélite. Ils tenaient leurs biens immédiatement de Dieu, qui, tout en les distinguant de tous les autres peuples, aurait pu ordonner, s'il l'avait voulu, qu'ils aient toutes choses en commun. Mais au lieu de cela, et en signe de leur intérêt commun dans la bonne terre qu'il leur avait donnée, il les nomma seulement, comme il y avait lieu, pour se prêter sans intérêt.

Cela parmi eux serait peu ou pas de perte pour le prêteur, parce que leurs terres étaient tellement divisées, leurs domaines tellement établis, et il y avait si peu de marchandises parmi eux, qu'il était rare ou jamais qu'ils aient eu l'occasion d'emprunter de grandes sommes, mais seulement pour la subsistance de leur famille, ou quelque émergence peu commune. Mais ils pouvaient prêter à un étranger sur usure, qui était censé vivre du commerce, et donc obtenir ce qu'il empruntait : auquel cas c'est juste, le prêteur doit partager le gain. Cette usure n'est donc pas oppressive : car ils ne pourraient pas opprimer un étranger.

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