10. À la commande Je marié. Il traite maintenant d'une autre condition du mariage - c'est un lien indissoluble. En conséquence, il condamne tous ces divorces qui se produisaient quotidiennement parmi les païens et qui n'étaient pas punis parmi les Juifs par la loi de Moïse. Ne laissez pas, dit-il, le mari a mis sa femme à l'écart et ne laissez pas la femme s'éloigner de son mari. Pourquoi? Parce qu'ils sont réunis par un lien indissoluble. Il est cependant surprenant qu'il ne fasse pas d'exception, du moins en cas d'adultère; car il est peu probable qu'il ait voulu réduire en quoi que ce soit la doctrine du Christ. Il me paraît clair que la raison pour laquelle il n’a fait aucune mention de ce (399) est que, comme il ne discute de ces choses qu’en passant, il a préféré renvoyer les Corinthiens à la permission ou à l'interdiction du Seigneur, plutôt que de tout revoir en détail. Car quand les gens ont l'intention d'enseigner quoi que ce soit en bref, ils se contentent d'une déclaration générale. Les exceptions sont réservées à une discussion mineure et plus approfondie et particulière.

Mais quant à ce qu'il soumet - non pas moi, mais le Seigneur - il laisse entendre par cette correction, que ce qu'il enseigne ici est tiré de la loi de Dieu. Pour d'autres choses qu'il a enseignées, il les avait aussi de la révélation de l'Esprit; mais il déclare que Dieu en est l'auteur, en ce qu'il est expressément tiré de la loi de Dieu. Si vous vous interrogez sur le passage particulier, vous ne le trouverez nulle part en autant de mots; mais comme Moïse le témoigne au début, que la relation entre un mari et une femme est si sacrée, que pour cela

un homme doit quitter son père et sa mère. (Genèse 2:24.)

Il est facile d'en déduire à quel point cette connexion est inviolable. Car par droit de la nature, un fils est lié à son père et à sa mère, et ne peut secouer ce joug. Comme le lien du mariage est préféré à ce lien, encore moins il doit être dissous.

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