12. Au reste je dis Par le reste il désigne ceux qui sont des exceptions, de sorte que la loi, commune aux autres, ne leur est pas applicable; car un mariage inégal est sur un autre pied, lorsque les personnes mariées diffèrent entre elles en matière de religion; Maintenant cette question, il résout en deux clauses. Le premier est que la partie croyante ne doit pas se retirer de la partie non croyante, et ne doit pas demander le divorce, à moins qu'elle ne soit mise à l'écart. La deuxième est que si un incroyant répudie sa femme pour des raisons de religion, un frère ou une sœur est, par un tel rejet, libérée du lien du mariage. Mais pourquoi est-ce que Paul parle de lui-même comme l'auteur de ces règlements, alors qu'ils semblent être quelque peu en désaccord avec ce qu'il avait, un peu auparavant, présenté, comme venant du Seigneur? Il ne veut pas dire qu'ils sont de lui-même de manière à ne pas dériver de l'Esprit de Dieu; mais, comme il n'y avait nulle part dans la loi ou dans les prophètes aucune déclaration précise ou explicite à ce sujet, il anticipe ainsi les calomnies des méchants, en revendiquant comme sien ce qu'il allait déclarer. En même temps, de peur que tout cela ne soit méprisé comme étant la progéniture du cerveau de l’homme, nous le verrons ensuite déclarer que ses déclarations ne sont pas les artifices de sa propre compréhension. Il n'y a cependant rien d'incompatible avec ce qui précède; car comme l'obligation et le caractère sacré des fiançailles du mariage dépendent de Dieu, quel rapport une femme pieuse peut-elle plus entretenir avec un mari non croyant, après avoir été chassée par la haine de Dieu?

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