Par les jeûnes, je comprends ceux qui sont volontaires, comme il l'a dit précédemment de faim et veulent. Tels étaient les signes par lesquels il se montra, et à juste titre, comme un éminent serviteur du Christ. Car comment pouvons-nous mieux distinguer les serviteurs du Christ que par des preuves si nombreuses, si diverses et si importantes? D'un autre côté, alors que ces fanfarons efféminés (862) n'avaient rien fait pour le Christ et n'avaient rien souffert pour lui, ils le vantaient néanmoins impudemment.

On se demande cependant si quelqu'un peut être un serviteur du Christ, qui n'a pas été éprouvé avec tant de maux, de périls et de vexations? Je réponds que toutes ces choses ne sont pas indispensables de la part de tous; (863) mais là où ces choses sont vues, il y a sans aucun doute un témoignage plus grand et plus illustre. Cet homme, donc, qui sera signalé par tant de marques de distinction, ne méprisera pas ceux qui sont moins illustres et moins bien éprouvés, et il ne s'en réjouira pas non plus d'orgueil; mais quand même, chaque fois que l'occasion se présentera, il sera prêt, à l'exemple de Paul, à exulter d'un saint triomphe, en opposition aux prétendants (864) et des personnes sans valeur, pourvu qu'il ait un œil sur le Christ, pas sur lui-même - car rien que l'orgueil ou l'ambition ne peut corrompre et ternir toutes ces louanges. Car l'essentiel est - que nous servions le Christ avec une conscience pure. Toutes les autres choses sont, pour ainsi dire, supplémentaires.

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