11. Puis Peter revient à lui-même. C'est mot pour mot, étant fait en lui-même, parce qu'étant auparavant étonné d'une chose étrange et incroyable, il était, pour ainsi dire, sans lui-même. Mais maintenant enfin, comme après une transe, il sait qu'il est délivré de la mort. Ses paroles écrites par Luc contiennent une action de grâce; car il loue avec lui-même le bienfait de Dieu qu'il avait essayé, [expérimenté] et dont il avait goûté, et il le recommande vivement avec lui-même, jusqu'à ce qu'il trouve d'autres témoins. Il dit que l'ange a été envoyé de Dieu, selon le sens commun des pieux, qui soutiennent que les anges sont désignés pour être des ministres, pour veiller et pour prendre en charge leur sécurité; car à moins d'avoir été ainsi persuadé, il n'aurait pas parlé de l'ange. Et pourtant il ne recommande pas l'ange comme l'auteur de la grâce, mais il attribue toute la louange de l'œuvre à Dieu seul, et les anges ne nous aident pas non plus à cette fin, afin qu'ils puissent se tirer le moindre morceau de La gloire de Dieu. Alors qu'il dit qu'il a été délivré de la main d'Hérode, il amplifie la bonté et le bienfait de Dieu, par la puissance de son ennemi. Dans le même but tend ce qu'il ajoute des Juifs; car plus le nombre d'ennemis était grand, plus la grâce de Dieu était excellente envers son serviteur; car c'est une grande affaire que Dieu seul étant favorable, la haine mortelle de tout le monde entier soit vaine.

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