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3. Dieu te frappera. Paul ne peut pas supporter cette blessure, mais il doit, au moins, avec des paroles acerbes, répréhender le grand prêtre, - (524) et dénoncez-lui la vengeance de Dieu. Car ce n'est pas une malédiction, comme le semble suffisamment le texte grec, mais plutôt une répréhension, jointe à la dénonciation d'un châtiment. Si quelqu'un objecte, que Paul n'a pas utilisé cette modestie que le Christ lui commande d'utiliser, quand il leur ordonne après avoir reçu un coup sur la joue gauche de tourner la joue droite aussi, (Matthieu 5:39) nous pouvons facilement répondre que Christ n'exige pas en ces termes le silence, par lequel la méchanceté et la méchanceté des méchants peuvent être nourries; mais il ne fait que brider leurs esprits, afin qu'ils ne prennent pas ce tort qu'ils ont déjà reçu, avec impatience. Christ fera en sorte que ceux qui lui appartiennent soient prêts à subir une autre blessure après qu'ils en aient déjà reçu une; et par ce moyen il réprime tout désir de vengeance. C'est une définition brève et vraie de la patience qui incite tous les fidèles, qu'ils n'éclatent pas dans la colère, qu'ils ne font pas un mal tourner pour un autre; mais qu'ils surmontent le mal par la bonté. Mais il ne s'agit pas de se plaindre des blessures qu'ils ont subies, mais de réprouver les méchants et de les citer au siège du jugement de Dieu; alors ils le font avec un esprit calme et calme; et, deuxièmement, sans mauvaise volonté ni haine; comme Paul fait appel, en ce lieu, au siège du jugement de Dieu, afin que le souverain sacrificateur ne se flatte pas de sa tyrannie. C'est pourquoi il l'accuse, parce qu'il enfreint la loi dont (comme il le prétend) il a son autorité; d'où il rassemble, afin qu'il n'échappe pas impuni. -

Si un homme, accablé d'impatience, ne fait que murmurer, il ne sera pas irréprochable. Mais une accusation manifeste et aiguë, si elle procède d'un esprit calme, ne dépasse pas les limites fixées par le Christ. Si quelqu'un dit que c'est mêlé de balustrade, je réponds qu'il faut toujours marquer avec quelle affection les mots sont prononcés. Le Christ déclare que l'homme est digne d'être puni par le conseil qui ne le dira qu'à son frère raca; et quant à celui qui dira idiot, il le soumet à un jugement plus lourd (Matthieu 5:22). Mais si l'occasion se présente de réprimander, il faut souvent répréhender sévèrement. Par quoi il semble que ce n'était que la dérive du Christ pour empêcher le sien, premièrement, de toute indignation, deuxièmement, de dire quoi que ce soit en dépit - (525) de tout homme. Par conséquent, méfions-nous des insultes, et alors nous pourrons non seulement constater chez nos frères la folie, mais aussi il nous sera permis d'exprimer leurs fautes par leurs noms lorsque cela sera nécessaire. Ainsi Paul ne parlait pas pour lui-même, afin qu'il puisse, par des paroles acerbes, réparer le tort que lui avait fait le souverain sacrificateur; mais parce qu'il était un ministre de la parole de Dieu, il ne ferait pas de clin d'œil à une offense qui méritait une répréhension aiguë et sérieuse; surtout en voyant qu'il était profitable de mettre en lumière l'hypocrisie grossière d'Ananias. Par conséquent, si souvent nous avons des relations avec les méchants, si nous voulons bien gérer une bonne cause, nous devons prendre garde qu'il n'éclate en nous aucun mouvement de colère, qu'aucun désir de vengeance ne nous pousse à nous échapper. . Mais si l'esprit de douceur règne en nous, nous pouvons traiter les méchants selon leurs déserts, comme si c'était de la bouche de Dieu; cependant pour qu'il puisse sembler que nous sommes plutôt des prophètes, que nous gâchons quoi que ce soit à l'improviste par une chaleur immodérée. -

"- Silentio ... quin saltem expostulet graviter verbis cum pontifice ," en silence, sans au moins s'exposer brusquement au grand prêtre.

" Contumelia ," avec contumely.

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