Il répète ce qu’il avait déjà dit, sans aucun superflu, montrant comment les jugements de Dieu sont prouvés par leurs effets, car la loi de Moïse contient en elle toutes les peines que les Israélites ont endurées. Comme, par conséquent, un accord si manifeste existait entre la loi de Dieu et l’expérience du peuple, ils ne devaient pas devenir rétifs et avoir cherché toutes sortes de subterfuges sans profit. Par cela seul, Dieu se montra suffisamment juste vengeur de leurs crimes, car il avait prédit bien des siècles avant ce qu'il avait ensuite pleinement accompli. C'est l'objet de la répétition, quand Daniel dit que le peuple a ressenti la justice des peines dénoncées contre lui dans la loi de Moïse, car entre-temps il ajoute, nous n'avons pas déprécié le visage de Dieu. Ici, il blâme sévèrement la dureté des gens, car même battus à coups de rayures, ils n’ont jamais été sages. On dit que les imbéciles ont besoin de calamités pour leur apprendre la sagesse. C'était donc le comble de la folie chez le peuple de rester ainsi têtu sous la verge du Tout-Puissant, même lorsqu'il lui infligeait les coups les plus durs. Comme le peuple était si obstiné dans sa méchanceté, qui ne voit pas à quel point cette conduite devait être sincèrement déplorée? Nous n'avons pas déconseillé, donc, le visage de notre Dieu Ce passage nous apprend comment le Le Seigneur exerce ses jugements en ne détruisant pas complètement les hommes, mais en tenant sa dernière phrase en suspens, car par ces moyens il veut pousser les hommes à la repentance. Tout d'abord, il invite doucement et miséricordieusement le mal et le bien par sa parole, et ajoute aussi des promesses, en vue de les séduire; et puis, quand il les observe soit lents, soit réfractaires, il utilise des menaces pour les sortir de leur sommeil; et si les menaces ne produisent aucun effet, il sort en armes et châtie la paresse de l'humanité. Si ces rayures ne produisent aucune amélioration, le caractère désespéré du peuple devient évident. De cette manière, Dieu se plaint en Ésaïe de leur manque de solidité; tout le corps du peuple est sujet à des ulcères de la tête à la plante du pied, (Ésaïe 1:6;) et pourtant il perdrait tout son travail, par leur être totalement ingérable. Daniel affirme maintenant l'existence du même échec dans le peuple, alors qu'il déclare que les Israélites sont tellement épargnés par le sentiment de leurs calamités, qu'ils ne demandent jamais pardon. Je ne peux pas terminer le reste aujourd'hui.

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