29. Alors je vous ai dit: Ne craignez rien. Il omet ici l'adresse de Caleb et Josué: puisqu'il ne précise que brièvement les chefs de ce qu'il avait dit au peuple. Il montre simplement que, lorsqu'il s'efforçait de les rappeler à leurs bons sens, ses efforts et ses douleurs étaient vains. De plus, il raisonne par expérience qu'ils pourraient bien placer leurs espérances dans l'assistance de Dieu, parce qu'Il les a précédés comme une lumière; et, pour preuve de cela, il leur rappelle qu'après la déconfiture des Egyptiens, il n'a pas manqué encore d'exercer sa puissance, afin de protéger jusqu'au bout ceux qu'il avait une fois délivrés. Telle est donc sa proposition, que bien qu'ils puissent être conscients de leur propre faiblesse, ils seraient néanmoins des conquérants par la puissance de Dieu, puisqu'il les avait pris sous Sa soin, et s'était déclaré leur chef; qu'il indique par l'expression «va devant vous». Et, de peur qu'une hésitation ne subsiste, il met contre leurs obstacles actuels les miracles de la puissance de Dieu, qu'ils avaient expérimentés, non seulement au commencement de leur rédemption, mais dans le progrès continu de leur délivrance, quand, dans leur perte et désespérée état, Il les avait par des moyens innombrables les a restaurés de la mort à la vie. Par conséquent, il conclut qu'ils ne devraient pas avoir peur, non pas qu'il souhaiterait qu'ils soient totalement libres de toute peur et souci, mais pour qu'ils puissent tout surmonter obstacles, lorsque la confiance provenant de l'aide immédiate de Dieu doit prévaloir dans leur cœur. Il dit avec insistance que Dieu s'était battu «devant leurs yeux», pour les conduire à une conviction plus complète par l'évidence de leurs propres sens.

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