9. Lorsque l'hôte sort. Ce qu'il avait enseigné en ce qui concerne la préservation de la pureté à la maison et en temps de paix, il l'étend maintenant aussi aux temps de guerre, afin qu'ils puissent se garder propres de toute souillure, même en au milieu du bruit des armes. Nous savons combien les lois sont méconnues pendant la guerre, quand tout est sous le contrôle de la violence plutôt que de la raison; et nous savons que beaucoup de licences sont généralement accordées aux soldats, ce qui ne serait en aucun cas toléré en paix. Dieu remédierait à ce mal en demandant aux Israélites de viser la même pureté dans la guerre que dans la paix; car c'est une loi spéciale qui leur interdit d'être dissolus et indisciplinés en temps de guerre, comme Il a auparavant condamné toute impureté en général, comme s'il avait dit, que sous aucun prétexte ils ne seraient excusables, s'ils négligent le devoir de cultiver habitudes de pureté. Car Il ne leur ordonne pas d'être prudents dans l'armée et dans le camp, comme s'ils pouvaient pécher impunément chez eux, mais les avertit que Dieu ne les excuserait en aucun cas, alors qu'ils devraient alléguer la nécessité de la guerre. Le crime s'aggraverait beaucoup plus s'ils se polluaient en paix et quand leur esprit serait calme. D'où nous comprenons qu'il est vain de trouver des excuses vides pour la violation des commandements de Dieu à quelque égard que ce soit; car, aussi difficile que puisse être l'accomplissement du devoir, Dieu ne renonce jamais à ses droits. Or, si la guerre, qui semble se passer de lois, n'excuse pas le crime, bien plus grande, comme je l'ai dit, sera-t-elle imputée à leur culpabilité, qui, dans un état tranquille de vie, sont licencieusement emportés par le péché.

Continue après la publicité
Continue après la publicité